FLASH INFO
 
 
 
  Notifications
 
Voir plus d'infos
 
 
  Notifications
 
Voir plus d'infos
 
 
  Notifications
 
Voir plus d'infos
 
 
  Notifications Commentaires
Ce service est réservé aux koacinautes. Veuillez vous connecter pour accéder a ce contenu.
 
 
 
 
Côte d'Ivoire Société
 
Cliquez pour agrandir l'image  
Côte d'Ivoire : Litige foncier, un établissement scolaire français menacé d'expulsion, Me Jean Pannier (avocat) dénonce une injustice et accuse le procureur de partialité
 

Côte d'Ivoire : Litige foncier, un établissement scolaire français menacé d'expulsion, Me Jean Pannier (avocat) dénonce une injustice et accuse le procureur de partialité

 
 
 
 15100 Vues
 
  0 Commentaire(s)
 
 Il y a 2 semaines
 
 
 
 
 
© Koaci.com - samedi 19 avril 2025 - 15:06



De retour d’une lourde opération, l’avocat français Me Jean Pannier poursuit une bataille judiciaire de dix ans contre ce qu’il dénonce comme un scandale foncier doublé d’une profonde injustice.


Le combat semble sans fin pour Me Jean Panier. À la veille de ses 80 ans, l’avocat est de retour à Abidjan après une opération complexe de la colonne vertébrale. Malgré une santé fragile, il se prépare à une nouvelle audience capitale devant le Conseil d’État, prévue le 30 avril à 9h. 


En jeu : l’avenir du Groupe scolaire Paul Langevin sis à Marcory zone 4, un établissement scolaire homologué par la France, menacé d’expulsion à la suite d’un litige foncier qui défie toute logique judiciaire, selon l’avocat.


Depuis 10 ans, Me Panier défend cette école dont le terrain est revendiqué par un tiers qu’il qualifie de "voleur", soutenu à plusieurs reprises par le procureur général. 


Ce dernier, censé défendre les intérêts de l’État, aurait, selon l’avocat, "pris fait et cause pour la partie adverse, et ce, contre l’évidence des falsifications démontrées dans le dossier."


 

« Cinq documents fabriqués, produits uniquement en photocopies, ont suffi pour obtenir des décisions contraires à toute logique juridique », dénonce-t-il. 


Pire encore, il rappelle qu’en mars 2018, le premier président Aly Yeo a confirmé l’expulsion de l’école, malgré les preuves accablantes. Une décision qui, selon Me Pannier, a ouvert la voie à un engrenage de soutiens officiels en faveur de la partie adverse.


L’avocat évoque des manœuvres souterraines orchestrées par Koudou Dago, qu’il accuse d’avoir "amélioré son plan diabolique" en investissant à grands frais pour réduire ses soutiens au silence, y compris la presse qui avait, un temps, relayé les méthodes douteuses des avocats de la partie adverse.


Plus inquiétant encore, Me Pannier affirme que l’expert judiciaire, après avoir subi de graves pressions, aurait été sommé de réécrire son rapport. Il aurait même été approché par un membre influent du barreau, qui lui aurait conseillé de ne pas porter plainte contre un avocat pour "ne pas compromettre sa carrière".


« Même l’avocat de l’AGEF, qui défendait nos intérêts, a jeté l’éponge après avoir reçu un rapport favorable à l’adversaire. Il ne déposera pas d’observations », confie Me Pannier, avec amertume. « Il pense à son avenir. »


Face à cet isolement, il dit comprendre ceux qui préfèrent se taire, mais il refuse, lui, d’abandonner. Il s’interroge néanmoins : « Ai-je moi aussi été abandonné par ceux qui m’ont soutenu jusque-là ? »


 

L’affaire ne concerne pas uniquement un terrain, mais l’avenir d’une école reconnue par l’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger) et bénéficiaire de bourses françaises. 


« L’ambassadeur est en alerte, le Barreau de Paris inquiet pour ma sécurité », indique l’avocat, soulignant que la situation dépasse désormais les simples frontières judiciaires.


Me Jean Pannier termine son message sur une note grave, mais déterminée : « Nous entrons dans la dixième année de cette procédure insensée et honteuse pour la Justice. Je ne peux pas laisser tomber cette école, qui se demande chaque jour si elle est encore la bienvenue en Côte d’Ivoire. »


Le 30 avril prochain, le Conseil d'état devra statuer sur un recours en révision qui pourrait faire basculer l’issue de cette affaire emblématique. L’espoir demeure, mais le sentiment d’injustice, lui, est plus tenace que jamais.


Wassimagnon


 
 
  Par Koaci
 
 
 
 
RESTEZ CONNECTÉ
 
En téléchargeant l'application KOACI.
  
 
 

SONDAGE

Côte d'Ivoire : Demande de l’annulation du Parrainage à la CEDEAO, un faux procès fait à l’Etat ?
 
 
   + Voir les resultats
 
 
DERNIER SONDAGE
 
Côte d'Ivoire : Radiation sans recours, Thiam prend de nouveaux avocats, peine perdue...
 
4307
Oui
68%  
 
1888
Non
30%  
 
137
Sans avis
2%  
 
 
 
 
 
 
 
  0 Commentaire(s)
Côte d'Ivoire : Litige foncier, un établissement scolaire français menacé d'expulsion, Me Jean Pannier (avocat) dénonce une injustice et accuse le procureur de partialité
 
 
Veuillez vous connecter pour commenter ce contenu.
 
Votre avis nous intéresse.
 
 
 
Soyez le premier à commenter cet article
 
 
 
 
 
Divertissements
 
 
 
 
Réseaux sociaux
 
+164k
+110,7k
 
Pays
 
 
 
 
Télécharger l'application KOACI
 
   
NOUS CONTACTER
 
contact@koaci.com
koaci@yahoo.fr
+225 07 08 85 52 93
 
 
NEWSLETTER
 
Restez connecté via notre newsletter