

Côte d'Ivoire : Un jeune homme arrêté pour le meurtre de son grand-père à Yamoussoukro
Le mis en cause (Ph KOACI)
Un drame familial bouleversant secoue la quiétude du quartier Kami à Yamoussoukro depuis ce weekend. Dans la nuit du samedi 12 au dimanche 13 avril 2025, un jeune homme de 20 ans a été arrêté après avoir violemment ôté la vie à son propre grand-père, Kouassi Kakou, connu sous le nom de Kôlou, a appris kOACI sur place auprès des sources officielles.


Il était environ 23 heures ce jour-là, lorsque les faits se sont produits. Selon les témoignages recueillis sur place, le jeune Kouassi Moïse 20 ans, petit-fils de Kouassi Kakou 86 ans, est rentré à la maison alors que toute la maisonnée dormait. Contre toute attente, il réveille ses proches et exige une discussion avec son grand-père. Une réunion s’improvise dans le salon. Mais très vite, les autres membres de la famille, jugeant la conversation inutile, quittent la pièce.
Quelques instants plus tard, la scène devient insoutenable : le corps sans vie du vieil homme est découvert, gisant dans une mare de sang. Sa tête, ses bras et ses jambes ont été littéralement sectionnés.
Le corps de Kouassi Kakou, âgé d’environ 86 ans, portait de multiples blessures profondes, vraisemblablement infligées à l’arme blanche.
Le choc est immense, d’autant plus que le suspect n’est autre que son propre petit-fils. Interpellé alors qu’il tentait de prendre la fuite, Kouassi Moïse a été conduit au premier arrondissement de police de Yamoussoukro. Il est actuellement en garde à vue pour parricide volontaire. Le mobile du crime reste pour l’heure inconnu, même si plusieurs membres de la famille évoquent des tensions anciennes entre les deux hommes, souvent nourries par les accès de colère du jeune homme.
Ce drame remet au cœur du débat la question cruciale des violences intra-familiales, mais aussi celle du suivi psychologique des jeunes en détresse. De nombreuses voix s’élèvent déjà pour souligner les effets délétères de la consommation de substances psychoactives, notamment l’alcool et la drogue, chez certains jeunes livrés à eux-mêmes.
Les autorités locales, profondément attristées par ce crime odieux, appellent à la retenue et à la sérénité, laissant le soin à la justice de faire la lumière sur cette affaire. En attendant, une famille pleure un patriarche fauché dans l’horreur, et une communauté reste sous le choc de cette nuit sanglante à Kami.
Jean Chresus, Abidjan


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