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Côte d'Ivoire Politique
 
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Côte d'Ivoire : 14 ans après la crise post-électorale, le gouvernement et la CPI érigent deux stèles à la mémoire des victimes à Yopougon et Abobo et lancent : « plus jamais ça  »
 

Côte d'Ivoire : 14 ans après la crise post-électorale, le gouvernement et la CPI érigent deux stèles à la mémoire des victimes à Yopougon et Abobo et lancent : « plus jamais ça »

 
 
 
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 Il y a 1 semaine
 
 
 
 
 
© Koaci.com - vendredi 11 avril 2025 - 15:44

Quatorze ans après la crise post-électorale de 2010-2011, la Côte d’Ivoire a honoré la mémoire des victimes des violences survenues dans les communes d’Abobo et de Yopougon. À l’initiative du ministère de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la Pauvreté, en collaboration avec la Cour pénale internationale (CPI), deux stèles commémoratives ont été inaugurées à Abobo-Banco et Yopougon, lors d’une cérémonie sobre mais riche en émotions.


La cérémonie officielle, débutée à Abobo et clôturée à Yopougon, a réuni des autorités nationales, des représentants de la CPI, des ONG partenaires, des victimes, et des familles endeuillées. Ensemble, ils ont lancé un message fort : “Plus jamais ça”.


La présidente du Sénat et maire d’Abobo, Kandia Camara, a ouvert les prises de parole en rappelant l’importance du respect dû aux victimes.


« Nous voulons que les parents des victimes soient respectés. Nous voulons que les victimes elles-mêmes soient respectées », a-t-elle déclaré, soulignant que la paix est le socle du développement de la nation.


Marc Dubuchon, Directeur des Services de la Cour pénale internationale, a réaffirmé l’engagement de la CPI et de son Fonds pour les victimes.


« Aujourd’hui, les victimes ont des droits reconnus : le droit à la réparation, à la reconnaissance, et à l’accompagnement. Vous n’êtes plus seuls », a-t-il assuré.


En collaboration avec les ONG WANEP, DRAO et APSI, le Fonds a permis des avancées notables : soins médicaux, soutien psychologique, relance d’activités économiques et édification de monuments de mémoire dans les zones touchées.


Au nom des victimes, Gauzé Madeleine a livré un témoignage émouvant. Elle a rappelé les moments tragiques tels que la marche des femmes d’Abobo ou le bombardement du marché Siaka Koné.


 

« Nous ne sommes pas là pour célébrer les jours sombres, mais pour nous en souvenir et bâtir un avenir meilleur », a-t-elle affirmé.


Elle a salué l’État ivoirien pour son soutien et mis en lumière le rôle central des œuvres mémorielles :

« Elles témoignent. Elles apaisent. Elles sont porteuses d’espoir. »


Prenant la parole à Abobo, la ministre de la Cohésion nationale, Myss Belmonde Dogo, a livré un discours fort, appelant au respect des victimes et à la responsabilité politique. Elle a dénoncé la négation de l’existence des victimes par certains acteurs politiques :


« Une certaine opposition a dit que les victimes d’Abobo n’existaient pas. Elles sont là, elles sont en face de nous », a-t-elle déclaré.


La ministre a exhorté les responsables politiques et religieux à faire preuve de retenue et de sagesse, surtout en cette année électorale.


« Nous devons faire attention à nos propos. On ne met pas en doute les institutions d’un pays lorsqu’on en est issu », a-t-elle rappelé, appelant à une élection présidentielle apaisée.


Elle a aussi salué les efforts du gouvernement en faveur des victimes, notamment à travers la prise en charge médicale, la scolarisation, et l’insertion professionnelle, citant l’exemple de dix enfants formés à Jacqueville qui ont brillé dans leurs parcours.


La commémoration a également été l’occasion de transmettre un message clair à la jeunesse :


 

« Chers jeunes, bâtissez votre avenir sans violence. Faites triompher les vertus de la paix et de la cohésion sociale », a exhorté Mme Dogo.


Tous les intervenants ont insisté sur la nécessité de préserver la mémoire collective pour éviter que l’histoire ne se répète.


« Ces mémoriaux parlent pour nous. Grâce à eux, nos enfants se souviendront de nos souffrances », a conclu Mme Gauzé.


La cérémonie s’est achevée sur une volonté partagée : faire de la prochaine présidentielle un scrutin sans violence, symbole d’une Côte d’Ivoire réconciliée avec elle-même.


« Zéro victime. Ce serait, pour nous, la plus belle des réparations », a lancé la porte-parole des victimes, sous les applaudissements nourris.


Wassimagnon


 
 
  Par Koaci
 
 
 
 
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