

Burkina Faso : Le gouvernement met en garde contre « l'apologie du terrorisme » sur les réseaux sociaux
Le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, dans un communiqué publié ce lundi, a mis en garde les populations sur le partage et la publication des messages sur les réseaux sociaux faisant l'apologie du terrorisme.
Selon le ministre burkinabè, depuis quelque temps, il y a une multiplication de contenus jugés subversifs sur les réseaux sociaux, et de nature à saper le moral des forces combattantes engagées dans la lutte contre le terrorisme.
Il a attiré l’attention sur la gravité de certains écrits, photos et vidéos qui, selon lui, « font l’apologie du terrorisme et véhiculent de fausses informations ».
«Ces publications visent à saper le moral des forces combattantes engagées dans la reconquête du territoire et la consolidation des localités libérées », selon M. Sana.
Selon lui, ces publications cherchent à «remettre en cause la dynamique révolutionnaire impulsée par le gouvernement et à manipuler l’opinion publique».
« Ces actes qui incitent à la violence constituent une menace grave pour la construction d’une paix durable et la cohésion sociale », a-t-il ajouté.
Le ministre Mahamadou Sana a rappelé que ces comportements sont punis par la loi et précise que.
« L’apologie du terrorisme et la diffusion de fausses informations constituent des infractions prévues et sanctionnées par le Code pénal burkinabè et son modificatif », a-t-il rappelé.
« En tout état de cause, ces contenus incriminés font d’ores et déjà l’objet d’enquêtes en vue d’identifier et d’interpeller les auteurs qui subiront la rigueur de la loi», a indiqué le ministre.
Il a alors mis en garde les internautes : « Il est essentiel de rappeler à chacun, l’absolue nécessité de s’abstenir de liker, de commenter dans le but de soutenir ou de partager ces contenus nuisibles à notre vivre-ensemble ».
Le gouvernement a enfin invité la population à adopter une attitude responsable sur les réseaux sociaux et à signaler tout contenu suspect via la plateforme de signalement « Alerte BCLCC ».
Boa, Ouagadougou


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