Les victimes ce jeudi à l’EPHR de Yakro (Ph KOACI) 

Une intoxication alimentaire collective a frappé la ville de Yamoussoukro le 2 avril 2025, entraînant l'hospitalisation en urgence de 22 personnes à l'Établissement Public Hospitalier Régional (EPHR), a appris KOACI sur place dans la capitale Politique et administrative du pays.

Initialement admises au centre de santé urbain de N'zuessy pour des soins d'urgence, les victimes ont ensuite été transférées au service de réanimation de l'EPHR pour une prise en charge plus appropriée.

Selon les témoignages des familles, l'intoxication serait liée à un repas partagé le soir du 1er avril. Dès le lendemain matin, les convives ont présenté des symptômes alarmants tels que des vomissements et de violentes douleurs abdominales. 

Selon M. K. André, un parent de victime, tout serait parti d’un poulet agonisant, tué la veille, précuit et séché dans une sauce de gombo sec accompagnée de foutou igname. Ce mets, consommé par plusieurs membres d’une même famille et des invités, aurait déclenché la vague d’intoxications.

Grâce à la réactivité du personnel médical de N'zuessy et de l'EPHR, les patients ont été rapidement pris en charge, évitant ainsi une issue fatale.

Les autorités sanitaires ont ouvert une enquête pour déterminer avec précision la cause de cette intoxication et prévenir de futurs incidents similaires.

Ce n'est pas la première fois que Yamoussoukro est confrontée à de tels drames. En mars 2024, sept membres d'une même famille avaient été victimes d'une intoxication alimentaire mystérieuse, entraînant des hospitalisations au Centre Hospitalier Régional de la ville. De plus, en mars 2020, la consommation de beignets à base de banane plantain et de farine de maïs avait causé la mort d'un enfant de 9 ans et plongé deux autres personnes dans un état critique.

Ces incidents répétés soulignent l'importance cruciale de l'hygiène alimentaire et de la vigilance dans la préparation et la consommation des repas.

Donatien Kautcha, Abidjan