Joseph Beti Assomo, ministre de la Défense lors d'une visite des troupes (Ph)

Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, effectue, du 2 au 3 avril 2025, une visite de travail dans la région de l’Extrême-Nord. Selon un communiqué rendu public par la division de la communication/Mindef.Selon les termes du communiqué transmis à Koaci, le ministre Joseph Beti Assomo se rend à Maroua sur « Très hautes instructions du Chef de l’Etat, Chef des Forces Armées ».

La visite de travail va se dérouler respectivement à Maroua, capitale régionale de l’Extreme-nord et à Mora principale ville du département du Mayo-Sava les mercredi 2 et jeudi 3 avril 2025.

Le membre du gouvernement va transmettre « le réconfort et les encouragements du Chef de l'État, Chef des forces armées, aux troupes engagées dans les différentes opérations de protection des populations et de sauvegarde du pays », lit-on dans le document.

Pour rappel, une récente attaque des terroristes de Boko Haram a coûté la vie à 12 soldats camerounais.

Une horde de terroristes lourdement armés et à bord de véhicules tactiques légers, a pris d’assaut, un poste mixte des forces de défense et de sécurité de la Force Multinationale Mixte (FMM) dans la nuit du 24 au 25 mars 2025. L’attaque s’est déroulée à Wulgo, secteur III de la Force Multinationale Mixte (FMM) de la Commission de Bassin du Lac Tchad (CBLT), au nord de Gambaru, territoire du Ngala Local Government, zone frontalière à la ville de Fotokol, dans le département du Logone-et-Chari en république du Cameroun.

Dans son communiqué, le haut commandement militaire camerounais fait savoir que 12 militaires ont été tués, leurs corps ont été déposés à la morgue de l’hôpital militaire de région N°4 à Maroua.

Une dizaine de militaires blessés, tous évacués à l’hôpital de renaissance de Ndjamena, secteur I de la FMM/CBLT pour suivi approprié. Et, plusieurs assaillants neutralisés lit-on dans le communiqué.

Lors de sa visite de travail, le ministre délégué à la Présidence chargé de la défense, évaluera la situation sécuritaire et le dispositif mis en place.

Depuis 2024, date de l’entrée en guerre officielle du Cameroun contre Boko Haram, les organisations des droits de l’homme et Human Rights Watch ont documenté les violations généralisées des droits de l’homme et les exactions de la secte terroriste nigériane qui paraît se revitaliser.

-Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.

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