

Côte d'Ivoire : Simone Gbagbo attendue à Yopougon pour son discours-programme dont les propositions promises à être « révolutionnaires »
Simone Gbagbo à Treichville (Ph Koaci)
C’est sous le signe de la refondation politique que le Mouvement des Générations Capables (MGC) a présenté, ce samedi 29 mars 2025 au Palais de la Culture Bernard Binlin Dadié de Treichville, les contours de la troisième édition de la Fête Des Libertés.
Un événement annuel qui se tiendra cette année les 2 et 3 mai à Yopougon, dans l’enceinte du stade de la BAE, avec un enjeu de taille : servir de prélude à la campagne présidentielle d’octobre 2025, où Simone Ehivet Gbagbo portera les couleurs du mouvement.
Devant une assemblée de militants, de responsables politiques et de médias, la ministre Clotilde Ohouochi Yapi, présidente du comité d’organisation, a situé l’ambition de cette édition : « Proposer une alternative crédible pour façonner un citoyen ivoirien nouveau, conscient de son pouvoir de transformation sociale. »
Un thème qui s’inscrit dans la lignée des précédentes éditions – la réconciliation à Bouaké (2023) et l’économie agricole à Bondoukou (2024) – mais avec une portée résolument électorale cette fois.
L’événement, ancré dans l’histoire nationale, commémore le retour au multipartisme le 30 avril 1990, une conquête arrachée par des figures comme Simone Ehivet Gbagbo.
« Ce combat ne s’est pas arrêté en 1990. Aujourd’hui, il s’agit de défendre nos libertés tout en conquérant de nouveaux droits, pour que chaque Ivoirien reprenne en main son destin », a martelé la ministre. Un discours qui résonne avec la volonté du MGC de se positionner en force montante face à un pouvoir perçu comme déconnecté.
Avec plus de 6 000 participants attendus, la Fête Des Libertés servira de test de mobilisation pour le parti. L’apothéose sera le discours-programme de Simone Ehivet Gbagbo, dont les propositions promises à être « révolutionnaires » visent notamment la jeunesse et les classes populaires.
« Yopougon, bastion historique des luttes sociales, n’a pas été choisi par hasard. C’est ici que nous écrirons la prochaine page de notre démocratie », a souligné Clotilde Ohouochi Yapi.
Entre hommage aux combats passés et projection vers le scrutin d’octobre, l’édition 2025 se veut donc un pont entre mémoire et ambition. Reste à savoir si cette « nouvelle offre politique » parviendra à transformer l’essai sur le terrain, dans un contexte national certes favorable au regard du passé, mais marqué par des défis économiques et sociaux tojours plus pressants.
Jean Chresus, Abidjan


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