Un rendez-vous se tiendra le 27 mars 2025 pour découvrir l'alternative la plus crédible et sécurisée du Cameroun.

Dans un Cameroun où l'incertitude est devenue le quotidien de nombreux citoyens, l'espoir d'un changement significatif se profile à l'horizon. Le 27 mars 2025 marquera une date importante avec la présentation détaillée d'un projet politique visant à instaurer une véritable alternance dans le pays.

Un contexte de crise profonde

La situation socio-économique du Cameroun ne cesse de se détériorer. Selon les chiffres alarmants de l'Institut national de la statistique, 10,5 millions de Camerounais vivent aujourd'hui avec moins d'un dollar par jour, contre environ 5 millions il y a quelques années. Cette paupérisation croissante témoigne d'un échec flagrant des politiques gouvernementales actuelles.

Pendant que les discours officiels évoquent la lutte contre la pauvreté, c'est la misère qui fait rage à travers le pays. Les travailleurs pauvres et les chômeurs multiplient les initiatives pour survivre, ou cherchent désespérément à s'exiler, notamment au Canada. Face à cette situation, l'élite dirigeante, retranchée dans "une opulence choquante", semble indifférente aux souffrances de la population.

Une présidence en fin de cycle

L'élection présidentielle de 2025 s'annonce comme l'une des plus décisives de l'histoire du Cameroun. Le président Paul Biya, âgé de 92 ans, n'est plus en mesure d'assurer pleinement ses fonctions. Le pays fonctionne désormais en « pilotage automatique » avec un système de « hautes instructions » et une « délégation permanente de signature » transformée en « délégation de pouvoirs ».

Cette situation rappelle celle de 2008, à la différence près que le président avait alors 15 ans de moins. Aujourd'hui, la grande majorité des Camerounais aspire au changement et souhaite une alternance au pouvoir, avec une alternative crédible à l'ordre établi depuis 1982.

Le projet de la 3ème République

Le projet qui sera présenté aux Camerounais le 27 mars prochain vise à instaurer une "3ème République" au terme d'une période de transition. Cette nouvelle République ambitionne de: Restaurer l'autorité de l'État. Garantir le respect effectif des valeurs et pratiques démocratiques. Établir un véritable État de droit. Assurer le respect de la vie humaine. Renforcer la construction d'une conscience nationale.

Sur le plan économique, cette vision propose de créer un climat des affaires favorable capable de libérer les énergies créatrices nationales et de la diaspora, tout en faisant du Cameroun un "bon risque" pour les investisseurs locaux et étrangers.

Le projet entend également prévenir les querelles d'égo, la confiscation du pouvoir et les éventuelles dérives qui ont marqué les régimes précédents.

L'alternative qui sera présentée le 27 mars 2025 se veut donc la réponse à l'aspiration profonde des Camerounais pour un changement pacifique mais déterminé, capable de sortir le pays de l'impasse actuelle et d'ouvrir la voie à un avenir plus prospère et plus juste pour tous.

-Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.

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