

Burkina Faso : Le mouvement Sens dénonce de nouveaux cas d'enlèvements
Le Mouvement patriotique et panafricain SENS (Servir et non se servir) a dénoncé dans un communiqué de nouveaux cas d'enlèvements de quatre de ses membres, dont deux femmes après leur dénonciation faite sur un massacre de civils peuls perpétré à Solenzo.
« Nous tenons cependant à informer l'opinion nationale et internationale que depuis le 18 mars 2025, une vague d'enlèvements frappe la direction ainsi que les militants de notre Mouvement », a écrit le mouvement Sens.
« C'est ainsi que le mardi 18 mars, le journaliste Idrissa Barry, membre de la coordination nationale a été enlevé alors qu'il se trouvait dans le bureau du PDS (président de la délégation spéciale) de Saaba», rappelle le mouvement.
« Le samedi 22 mars, quatre autres membres de la coordination nationale, dont deux mères de famille, ont été enlevés et emmenés vers une destination inconnue », a-t-il poursuivi.
« Leur seul tort est d'appartenir au Mouvement SENS et d'en partager les valeurs », selon Sens, pour qui « ces actes violents et brutaux visent d'abord à briser notre détermination puis à museler notre voix et enfin à installer la peur et le renoncement dans toute la société », estimé le mouvement dont le leader a également été enlevé à plusieurs reprises avant d'être inculpé pour complot.
« De tels actes ne sont pas dignes du Burkina de paix et de progrès que les burkinabè espèrent voir émerger », regrette le mouvement Sens qui dit dénoncer « fermement cette nouvelle vague de répression politique et appelons le gouvernement à plutôt empêcher les tueries d'innocentes populations au lieu de s'en prendre à ceux qui les dénoncent ».
« Nous appelons les forces qui s'illustrent dans de tels enlèvements à faire preuve d'honneur à la hauteur des valeurs de notre peuple. Nous appelons la communauté internationale, les organisations de défense des droits humains et toutes les personnalités de bonnes volontés à interpeller de manière forte le régime du MPSR2 sur le respect de la légalité et de la dignité des citoyens ».
« Nous en appelons enfin au Peuple résilient du Burkina Faso afin qu'il se mobilise davantage pour faire barrage à la dérive dictatoriale du MPSR2. », a conclu le mouvement Sens
Boa, Ouagadougou



On parle de liberté collective et des tocards subversifs prompts à la victimisation crient à des libertinages individuelles. Ceci a-t-il un sens? Au pire vous pouvez venir chez ADO le relais local de l'occident impérialiste.

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