

Côte d'Ivoire : Projet de restauration des écosystèmes forestiers, la Banque mondiale satisfait des nombreuses avancées réalisées par le PIF2
La Banque mondiale a exprimé sa satisfaction quant aux avancées du Projet d’Investissement Forestier, Phase 2 (PIF2), lors d’une visite officielle dans le Sud-Ouest de la Côte d’Ivoire, effectuée du 10 au 11 mars 2025. Dirigée par Tony Verheijen, Responsable Pays de la Banque mondiale, la délégation a été accompagnée par l’équipe de l’Unité de Coordination du Projet d’Investissement Forestier Phase 2 (UCP-PIF2) ainsi que des représentants des partenaires d’exécution, dont la SODEFOR, l’OIPR et CARE Côte d'Ivoire.
Cette mission a permis à la délégation de découvrir les nombreuses réalisations du projet, en particulier celles ayant un impact direct sur la préservation des écosystèmes dans le Parc national de Taï, ainsi que sur les agro-forêts des Rapides Grah et de la Haute Dodo.
Lancée en 2022, la phase 2 du projet PIF2 se concentre sur la gestion durable des forêts et le renforcement des revenus des communautés locales à travers des activités agricoles et de reboisement.
Le PIF2 a su capter l'attention des populations locales, comme l’a souligné Tony Verheijen : « Le PIF2 est bien perçu par les communautés, et il existe une forte demande pour sa continuité, en particulier pour les activités génératrices de revenus, les appuis au reboisement et aux cultivateurs ».
Le projet a déjà permis de sensibiliser plus de 1000 personnes, dont 60 % de femmes et de jeunes, sur des thèmes cruciaux tels que le genre, les violences basées sur le genre et l’agroforesterie.
Les actions de sensibilisation ont notamment porté sur l'importance de l’agroforesterie et ont impliqué des visites d’échanges dans des sites comme l'exploitation agricole de M. N’Koh à Azaguié et la forêt classée de Béki à Abengourou.
Par ailleurs, 14 organes de gestion des plaintes ont été formés autour des agro-forêts des Rapides Grah, Scio et Haute Dodo, afin de faciliter la gestion des litiges en lien avec le projet.
L’un des principaux succès du projet est l’installation de 130 sites de production destinés à la production de 5 millions de plants d’arbres, avec pour objectif de parvenir à une couverture de reboisement significative d’ici 2025. Ces efforts s’inscrivent dans une dynamique de régénération forestière, en lien avec les objectifs environnementaux de la Côte d’Ivoire.
Le projet a également favorisé le financement de plus de 160 microprojets dans les domaines agricoles, de l'élevage et des services, pour un montant total de près de 1,4 milliard de FCFA.
Ces microprojets ont touché les agro-forêts des Rapides Grah, de la Haute Dodo et autour du parc national de Taï, et ont permis de soutenir des initiatives économiques durables pour les communautés locales.
En collaboration avec l’OIPR, un Plan d’Aménagement et de Gestion du Mont Péko a été validé, et près de 100 écologues ont été formés aux méthodologies de suivi écologique.
Parallèlement, 2 000 élèves, enseignants et parents d’élèves ont bénéficié de formations sur l’environnement autour du parc national du Mont Péko, dans un objectif de sensibilisation à la conservation des écosystèmes.
En marge de cette mission, la délégation de la Banque mondiale a également visité une forêt communautaire dans le village de Poutou, où des paiements sont effectués dans le cadre du Projet de Réduction des Émissions (PRE).
Ce programme innovant récompense les efforts des communautés locales en matière de conservation, en particulier à travers des pratiques telles que l’agroforesterie, le reboisement et la protection des forêts. Tony Verheijen a souligné l’importance de cette initiative, déclarant que « la Côte d’Ivoire se positionne ainsi comme un pionnier de cette approche novatrice ».
Cette visite témoigne de l'engagement renforcé de la Banque mondiale aux côtés de la Côte d’Ivoire pour lutter contre la déforestation et la dégradation des forêts.
Le PIF2 s'inscrit dans la stratégie de préservation, de réhabilitation et d'extension des forêts du pays, adoptée en 2019. Cette stratégie vise à promouvoir une croissance inclusive et durable, en plaçant l'agriculture productive et la gestion des ressources naturelles (terre, forêt, eau) au cœur du développement national.
En conclusion, les progrès accomplis par le PIF2 sont un exemple tangible des efforts concertés pour restaurer les écosystèmes forestiers tout en soutenant les communautés locales dans leur développement économique durable.
La Banque mondiale réaffirme son soutien continu pour la Côte d’Ivoire dans ses initiatives de préservation de l’environnement.
Wassimagnon


Communiqués
Côte d'Ivoire

Côte d'Ivoire

Côte d'Ivoire
