Le Cameroun fait face à un ultimatum américain. Le pays figure sur la "liste jaune" des restrictions de voyage aux États-Unis. Cette décision s'inscrit dans la nouvelle politique migratoire de Donald Trump.

Un système à trois niveaux

L'administration Trump a établi trois catégories de pays : une liste rouge indiquant une interdiction totale d'entrée sur le sol américain. Une seconde liste orange qui relève certaines restrictions appliquées. Et, une liste jaune : délai de 60 jours pour se conformer aux exigences.

Le Cameroun se trouve dans cette dernière catégorie. Il dispose de deux mois pour agir.

Les autorités camerounaises doivent répondre à plusieurs exigences. Notamment, partager des informations sur les voyageurs vers les États-Unis ; Améliorer les pratiques de sécurité pour la délivrance des passeports ; Mettre fin à la vente de citoyenneté à des personnes de pays interdits

Cette mesure fait suite au décret signé par Trump le 20 janvier. Ce décret impose un renforcement des contrôles pour les voyageurs étrangers.

Conséquences

Si le Cameroun ne respecte pas ces conditions, il pourrait basculer dans les listes orange ou rouge. Cela aurait un impact majeur sur : Les étudiants camerounais ; les hommes d'affaires ; les touristes ; les familles séparées

Le gouvernement camerounais n'a pas encore réagi officiellement à cette annonce. Pourtant, le pays a récemment digitalisé ses procédures de passeports et de cartes d'identité.

Selon certains observateurs, les États-Unis reprochent au Cameroun un manque de rigueur dans l'établissement des documents d'identité. Washington exige que Yaoundé renforce la sécurisation des départs du territoire camerounais.

-Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.

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