Kelly Ondo Obiang et cie

Les auteurs du putsch manqué de 2019 pourraient bien bénéficier d'une amnistie.

Au nom de la réconciliation nationale, le  député Lionel Ella Engonga a déposé une proposition de loi portant amnistie des faits allant du 06 au 07 janvier 2019 auprès du Président de l’Assemblée Nationale de la transition.

Ce jour, le lieutenant Kelly Ondo Obiang , Estimé Manongo Bidima et Dimitri Nze Minkom avaient été arrêtés suite à la prise de la Radiotélévision Gabonaise (RTG) pour tenter un coup d'État alors que le chef de l'Etat d'entre temps Ali Bongo, malade, se trouvait à l'étranger.

Présenté comme le meneur des putschistes à l’origine du coup d’État manqué du 7 janvier dernier au Gabon, le lieutenant Obiang est, comme les deux autres accusés, toujours incarcéré à la prison centrale de Libreville.

 Ils ont ensuite été condamnés le 18 juin 2021 à 15 ans de prison ferme.

Arrivé à la suite d'un putsch réussi, le président de la transition, le Général Oligui Nguema a déclaré que Kelly Ondo Obiang « est son petit frère et qu'il cherchait à obtenir sa libération, mais se sentant paralysé par la loi. »

Pour le député Lionel Ella Engonga, ces soldats méritent la liberté, car le but de la proposition de cette loi d'amnistie, serait de réconcilier les Gabonais. 

Lundi, l'ex-chef de la garde républicaine, le général Brice Oligui Nguema, au pouvoir depuis le putsch d’août 2023 contre la dynastie Bongo, a officialisé sa candidature à l’élection présidentielle du 12 avril en promettant de poursuivre les efforts du régime militaire de transition pour rebâtir le pays.