

Côte d'Ivoire : Plateau, une réunion syndicale à la cathédrale dégénère en arrestations massives, plus d'une trentaine d'interpelés
Les interpellés ce mercredi au Plateau (Ph Koaci)
Ce mercredi 5 mars 2025, la quiétude matinale du quartier du Plateau a été brutalement interrompue par une opération policière inédite.
Alors qu’une trentaine d’enseignants s’étaient rassemblés discrètement dans la cathédrale d’Abidjan pour débattre de revendications salariales, les forces de l’ordre ont fait irruption, conduisant à l’arrestation de 33 personnes, parmi lesquelles trois femmes. Les syndiqués, toujours en garde à vue à la préfecture de police en fin d’après-midi, sont devenus le symbole d’une tension croissante entre le gouvernement et le secteur éducatif.
Selon une source proche du dossier, l’intervention des CRS aurait été déclenchée par l’afflux « inhabituel » de manifestants aux abords du lieu de culte. « Le père de la paroisse a affirmé ne pas avoir été prévenu de cet événement. Les autorités ont donc agi pour rétablir l’ordre », a-t-elle expliqué. Pourtant, les enseignants assurent avoir choisi ce lieu pour son symbolisme et sa neutralité, loin des regards officiels.
Cette arrestation collective survient à un moment clé : le syndicat préparait justement de nouvelles actions de grève pour exiger le versement de primes trimestrielles, promises mais jamais concrétisées.
La précédente mobilisation, en octobre 2024, avait paralysé les écoles pendant trois jours, sans résultat tangible. Aujourd’hui, les responsables syndicaux dénoncent une « intimidation préméditée » visant à étouffer leurs revendications. « Ils veulent nous réduire au silence, mais nous ne céderons pas », a martelé un porte-parole sous couvert d’anonymat.
Dans les couloirs du ministère de l’Éducation, on reste évasif, se contentant de rappeler « le respect des procédures légales ».
Cette escalade soulève des questions sur la liberté de réunion et le droit à la contestation dans un contexte social tendu.
Entre espoirs déçus et colère sourde, le secteur de l’enseignement ivoirien semble à un nouveau tournant critique.
Jean Chresus, Abidjan



En aucun cas l'on ne peut transformer un lieu de culte en un lieu de meeting syndical ! En plus un syndicat d'enseignants. C'est inacceptable.


Totalement inacceptable, en effet ! Un possible lieu de refuge temporaire, oui.


Même une simple réunion syndicale déclenche la fébrilité du régime...drôle de pays "émergent" !!


"L'émergence " fait partie d'un État de droit. Voilà pourquoi les ivoiriens ne laisseront plus jamais le pouvoir aux mains des insensés du pouvoir FPI, PPA-CI et Cie. Le pays est bien gouverné et aucun chienlit (désordre) ne sera toléré. Sous ADO, le pays va bien. N'en déplaise à vous autres aigris et haineux.


@sangys ajoute sans l'accord meme du pere de la paroisse , c'est tjrs eux qui ont tous les droits mais ca va aller ils ont ete siri ...quand a l'autre romancier de science fiction lui connait beaucoup de pays ou y'a des SIMPLE reunions syndicale c'est bien on sait comment une de ces reunion syndicale c'est fini pour guei si la honte vous connaissez la suite

Communiqués
Côte d'Ivoire

Côte d'Ivoire

Côte d'Ivoire
