

Côte d'ivoire : Présidentielle 2025, l'Alliance Démocratique Africaine exhorte les jeunes en âge de voter à influencer le destin du pays, en se rendant massivement aux urnes
À moins de neuf mois de l’élection présidentielle en Côte d'Ivoire, le débat autour de la révision de la liste électorale (RLE) occupe une place centrale dans le paysage politique du pays. Pour Alpha Diallo, président fondateur de l'Alliance Démocratique Africaine (ADA), ce sujet, bien qu’indispensable pour garantir la régularité des élections, ne doit cependant pas faire oublier un enjeu tout aussi crucial : la participation électorale, en particulier celle de la jeunesse ivoirienne.
Actuellement, près de 30% des citoyens ivoiriens en âge de voter ne sont toujours pas inscrits sur les listes électorales.
"Ce chiffre préoccupant soulève une question fondamentale : la situation pourra-t-elle être corrigée à temps pour l’élection présidentielle du 25 octobre 2025 ? Même si l’ensemble des électeurs potentiels venaient à s’inscrire, cela resterait insuffisant si le taux de participation demeure aussi faible que par le passé. Les chiffres des précédentes élections sont sans appel : lors de la présidentielle de 2015, seulement 33,7% des jeunes de 18 à 34 ans ont pris part au vote, et à peine 20,3% des moins de 25 ans se sont rendus aux urnes", explique le président fondateur dans une Tribune.
Ce faible taux de participation de la jeunesse ne se limite pas à la Côte d'Ivoire ; il est observé dans de nombreuses démocraties à travers le monde. Toutefois, il ne faut pas considérer cette situation comme une fatalité. Il est nécessaire de s’interroger sur les raisons qui expliquent cette désaffection et de trouver des solutions pour y remédier.
Selon Alpha Diallo, la faible participation des jeunes ne résulte pas seulement d’un manque d’intérêt pour la politique.
"Elle traduit avant tout une fragilité démocratique. L’enjeu ne consiste pas à manipuler les jeunes électeurs à des fins partisanes, mais à raviver leur engagement politique au service du bien commun. En effet, la jeunesse ivoirienne, qui représente 75,6% de la population, détient le pouvoir de transformer son pays. Son implication est essentielle pour garantir la légitimité démocratique des élections et pour permettre à notre démocratie de prospérer", a-t-il ajouté.
Il est impératif de mobiliser toute la société pour encourager la participation des jeunes. L’éducation civique joue un rôle primordial : il faut leur faire comprendre que l’acte de voter ne se limite pas à choisir des dirigeants, mais qu’il s’agit aussi de faire entendre ses préoccupations, de défendre ses intérêts, et de façonner l’avenir du pays. En d’autres termes, il s’agit de redonner aux jeunes le pouvoir d’influencer le destin de la Côte d'Ivoire.
Pour lui, avec l’échéance présidentielle qui approche à grands pas, c’est une occasion unique de sensibiliser les jeunes à leur rôle central dans le processus électoral. Une large campagne d’éducation civique doit être lancée, visant à informer, convaincre et motiver cette tranche de la population. Il s’agit là d’un travail de longue haleine, mais essentiel pour redynamiser la démocratie ivoirienne.
"Au-delà des élections elles-mêmes, il est aussi nécessaire de moderniser et de renforcer les mécanismes de participation politique. Il serait pertinent de multiplier les plateformes d’expression citoyenne, d’intensifier les espaces de débat public et d’impliquer davantage les jeunes dans les processus décisionnels. Ces mesures permettront à la jeunesse ivoirienne de se sentir véritablement investie dans la construction de son avenir", a mentionné, Alpha Diallo de l'ADA.
Il est important de rappeler que la démocratie ne se limite pas aux seules campagnes électorales. Elle se vit au quotidien, à travers l’engagement civique, les débats et les décisions collectives qui façonnent l’avenir du pays. Chaque citoyen, et en particulier chaque jeune, doit sentir qu’il est acteur de l’évolution de la Côte d'Ivoire.
"L’élection présidentielle de 2025 doit marquer un tournant décisif dans la participation de la jeunesse ivoirienne. Cette génération, qui constitue la majorité de la population, doit réaliser que son avenir dépend de sa capacité à faire entendre sa voix dans les urnes", a poursuivi, le Président fondateur.
Le 25 octobre 2025, chaque jeune ivoirien doit prendre conscience qu’il a un rôle à jouer dans le destin de la nation. Il est temps de se lever, de s’impliquer et de voter. L’avenir de la Côte d'Ivoire repose sur les épaules de sa jeunesse, et il est crucial que cette dernière comprenne pleinement sa responsabilité dans la construction de l’avenir de son pays.
L'Alliance Démocratique Africaine (ADA) appelle enfin à une prise de conscience collective : l’avenir de la Côte d'Ivoire dépend de l’engagement de ses citoyens, en particulier de sa jeunesse. Ensemble, faisons de cette élection présidentielle un moment historique pour la démocratie ivoirienne, un tournant majeur dans la participation et l’implication de la jeunesse dans la vie politique. Il est temps de redonner à la jeunesse le pouvoir de transformer son pays, pour un avenir meilleur et une démocratie renforcée.
Wassimagnon


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