Logo de la LEC (ph illustration)

La Compagnie Libérienne d’Electricité (LEC) a suspendu avec effet immédiat son responsable de la communication, Philip Kamara Farley, pour avoir prétendument fourni de fausses informations au public.

La LEC a, dans un communiqué, décrit les actions de Farley comme une violation de l’éthique professionnelle et une tentative de discréditer les efforts de la direction intérimaire. L’ordre de suspension datée du 07 février 2025 stipule que les actions de Farley violent les réglementations établies par la Commission de régulation de l’électricité du Libéria (LERC) et portent atteinte à la réputation de la société.

Des faits, il ressort que Farley a signalé que l'approvisionnement du réseau électrique à partir de la Côte d’Ivoire est passé de 85 % (50 MW) à seulement 7,5 MW. Cependant, la LEC a qualifié ces informations d'inexactes, ce qui a conduit à sa suspension.

Des raisons de la sanction prise, la LEC a révélé dans son communiqué que Farley a diffusé des informations inexactes concernant l’accord d’approvisionnement en énergie électrique de la LEC avec la Côte d'Ivoire Energies (CI-Energies) et la Compagnie Ivoirienne d’Electricité (CIE) de la Côte d’Ivoire. Tout en reconnaissant des problèmes techniques mineurs avec les fournisseurs d’électricité de la Côte d’Ivoire, la LEC a maintenu que son contrat d’achat d’électricité reste intact et pleinement opérationnel.

Après la suspension de Farley, la LEC lui a signifié que « Pendant la période de suspension, vous êtes tenu de restituer tous les actifs de l’entreprise en votre possession. Une enquête sera menée pour déterminer les sources des fausses informations publiées et pour remédier à cet abus de confiance ».

Mensah,

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