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Côte d'Ivoire : Kuibiert aux avocats : « La paix électorale dépend de l'engagement de toutes les parties prenantes »
 

Côte d'Ivoire : Kuibiert aux avocats : « La paix électorale dépend de l'engagement de toutes les parties prenantes »

 
 
 
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© Koaci.com - vendredi 24 janvier 2025 - 09:10

Kuibert



Le jeudi 23 janvier 2025, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, Président de la Commission Électorale Indépendante (CEI), a répondu aux préoccupations du Barreau de Côte d'Ivoire lors d’une rencontre sur l’organisation de l’élection présidentielle à venir.


Le thème principal de cette rencontre était : « Processus électoral, organisation de l’élection présidentielle en Côte d'Ivoire : La CEI est-elle prête à tenir le pari d’une élection apaisée ? »


Le message du Président de la CEI a été clair, la réussite de l’élection présidentielle 2025 repose sur une action collective et concertée, au service de la démocratie et de la cohésion nationale.


Coulibaly-Kuibiert a rappelé que l’élection, en tant que processus démocratique, représente par essence un vecteur de paix. Il a souligné que l’élection présidentielle est un moment clé où le peuple, à travers son vote, choisit ses dirigeants, un principe ancré dans la Constitution ivoirienne.


Cependant, l’histoire électorale de la Côte d'Ivoire a été marquée par des violences post-électorales, ce qui fait naître une crainte persistante de violences pré-électorales, électorales et post-électorales. Selon le Président de la CEI, cette situation soulève la question : pourquoi un tel fossé entre l’idéal démocratique de l’élection et la réalité de la violence ?


 

Coulibaly-Kuibiert a affirmé que la CEI est prête à relever le défi d’une élection présidentielle apaisée, mais il a insisté sur le fait que la paix électorale dépend de l’engagement de toutes les parties prenantes : de la CEI, des candidats, des partis politiques, des forces de sécurité et des juridictions.


La CEI a été créée par la loi n°2001-634 du 9 octobre 2001, avec pour mission de garantir l’organisation d’élections transparentes, libres et démocratiques. La composition inclusive de la Commission, qui inclut des représentants des partis politiques, de la société civile et des magistrats, constitue un gage de neutralité et d’impartialité. 


Selon Coulibaly-Kuibiert, cette inclusion vise à éviter toute suspicion de partialité et à prévenir ainsi les sources potentielles de violence.


"Les membres de la CEI bénéficient de protections légales solides pour exercer leur fonction en toute indépendance. Cela inclut un serment de fidélité et d’impartialité, une inamovibilité et une immunité contre les poursuites pendant leur mandat, afin qu’ils puissent travailler dans un climat de sérénité, sans pressions externes", a-t-il ajouté.


L’un des principes fondamentaux sur lesquels la CEI fonde son action est la transparence. Coulibaly-Kuibiert a rappelé que l’organisation de l’élection doit être claire et accessible à toutes les parties prenantes, des candidats aux observateurs internationaux. La transparence des opérations électorales, comme la mise en place d’urnes transparentes, la présence de représentants des candidats dans les bureaux de vote et la publication des résultats, est essentielle pour maintenir la confiance des citoyens et éviter les conflits.


La sincérité des élections, qui garantit que les résultats reflètent véritablement la volonté des électeurs, est également un principe central. Les règles garantissant l’authenticité des votes, telles que l’usage de l’encre indélébile et l’authentification biométrique des électeurs, sont mises en place pour assurer l’intégrité du processus électoral et éviter toute manipulation.


Cependant, pour que l’élection soit réellement apaisée, Coulibaly-Kuibiert a insisté sur l’importance de l’engagement des autres acteurs du processus électoral. Les candidats et partis politiques ont un rôle primordial à jouer dans la préservation de la paix. Ils doivent former leurs militants pour respecter les règles du jeu électoral, encourager la participation pacifique et accepter les résultats du scrutin, quel que soit le résultat. Le respect des voies légales de contestation, comme les recours devant le Conseil constitutionnel en cas de doute sur la régularité des résultats, est essentiel pour éviter toute violence de rue.


 

Les forces de sécurité, de leur côté, doivent garantir la sérénité des opérations électorales, veiller au bon déroulement du vote et de son dépouillement, et protéger la liberté et la sécurité des électeurs. Le déploiement sécuritaire des forces de l’ordre dans les zones sensibles et leur collaboration avec la CEI seront cruciaux pour éviter les débordements.


Enfin, les juridictions en charge des contentieux électoraux doivent garantir la sincérité du processus et régler les différends de manière pacifique et légale, en appliquant rigoureusement le Code électoral.


En conclusion, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert a réaffirmé que la CEI est pleinement prête à organiser une élection présidentielle pacifique en 2025. Toutefois, la paix électorale est l’œuvre de tous. Chaque acteur, qu’il soit membre de la CEI, candidat, parti politique, force de sécurité ou institution judiciaire, doit assumer sa part de responsabilité pour garantir que le processus se déroule dans la tranquillité et la confiance.


Wassimagnon 



 
 
  Par Koaci
 
 
 
 
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