Une image illustrant la Banque mondiale (ph)

La Banque mondiale a imposé une exclusion de 30 mois à deux sociétés nigérianes, Viva Atlantic Limited et Technology House Limited, ainsi qu'à leur directeur général et PDG, Norman Didam, pour des pratiques de corruptions présumées.

Dans un communiqué publié le lundi, la Banque basée à Washington a fait savoir que la sanction est intervenue suite à des découvertes de pratiques frauduleuses et corrompues liées au Projet national de filets de sécurité sociale (NSSNP) au Nigéria.

La Banque mondiale a révélé que le Projet visant à fournir une assistance financière ciblée aux ménages pauvres et vulnérables a été compromis en raison de plusieurs pratiques contraires à l'éthique lors d'un processus d'approvisionnement et de contrat ultérieur en 2018.

En lien avec les pratiques de corruptions présumées, la Banque a déclaré que les enquêtes ont révélé de graves violations de son cadre anti-corruption dans les processus d’approvisionnement et de contrats ultérieurs de 2018 impliquant Viva Atlantic Limited, Technology House Limited et Didam.

Pour les faits reprochées aux deux sociétés, elle a déduit que ces violations contreviennent directement aux principes énoncés dans le cadre de lutte contre la corruption de la Banque mondiale, ce qui a motivé les sanctions. Elle a justifié que « L’exclusion est liée à des pratiques frauduleuses, collusoires et corrompues présumées dans le cadre du projet national de filets de sécurité sociale au Nigéria ».

Le NSSNP a été créé pour améliorer les systèmes de filets de sécurité sociale du Nigéria en fournissant des transferts financiers ciblés aux ménages pauvres et vulnérables.

Mensah,

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria - Joindre la rédaction de koaci.com (+228) 98 95 28 38 ou koaci.ghana@gmail.com –