Côte d'Ivoire : Selon le gouvernement, 37,5% de la population vit dans la pauvreté, le Bounkani, le Folon et la Bagoué, parmi les régions les plus touchées
Souleymane Fadiga ce mardi à Abidjan
En Côte d’Ivoire, l'incidence de la pauvreté est estimée à 37,5 % de la population, selon une étude réalisée en 2021. Ce chiffre représente une baisse de 1,9 % par rapport à 2018, où le taux de pauvreté était de 39,4 %. Ces statistiques ont été présentées à la presse, le mardi 14 janvier 2025 à Abidjan par Dr Souleymane Fadiga, directeur général de la Lutte contre la pauvreté au Ministère de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, lors du premier numéro de la tribune “Tout Savoir Sur...” du Centre d’information et de communication gouvernementale (CICG) pour l’année 2025.
Selon Dr Fadiga, un individu est considéré comme pauvre en Côte d'Ivoire si son revenu est inférieur à 1 012 FCFA par jour, soit 30 793 FCFA par mois et 369 516 FCFA par an. Il a également précisé que l'extrême pauvreté, ou pauvreté absolue, concerne ceux dont le revenu ne dépasse pas 750 FCFA par jour, équivalant à 22 500 FCFA par mois et 270 000 FCFA par an.
Dr Souleymane Fadiga a souligné que la pauvreté se manifeste de manière multiple : par un revenu insuffisant, un logement précaire, une mauvaise santé, une éducation inadéquate, la sous-alimentation ou un environnement dégradé. Ces facteurs varient d'une région à l'autre et d'un groupe à l'autre, rendant la quantification du phénomène complexe. Néanmoins, il est clair que la pauvreté est multidimensionnelle.
La carte de la pauvreté par région, établie par l'ANsat en collaboration avec des partenaires au développement tels que la Banque mondiale et le PNUD, montre qu'en 2021, la pauvreté a reculé dans la majorité des régions de la Côte d'Ivoire. En effet, 20 des 33 régions ont enregistré une baisse de leur taux de pauvreté, avec des diminutions significatives observées dans les régions du Hambol, du Cavally, du Tonpki et du Kabadougou, où le niveau de pauvreté a chuté de plus de 10 % par rapport à 2018.
Cependant, certaines régions, notamment le Bounkani, le Folon et la Bagoué, ont été particulièrement touchées. Ces deux districts autonomes ont enregistré une baisse de seulement 3 points de pourcentage. Globalement, la représentation cartographique des niveaux régionaux de pauvreté en 2021 révèle que la pauvreté est plus prononcée dans les zones du Nord et du Nord-Est, tandis qu'elle est moins élevée dans les zones de l'Ouest et du Centre. Malgré cela, par rapport à 2018, la pauvreté a diminué dans la plupart des régions.
Dr Fadiga a également noté que les régions frontalières du nord du pays continuent de faire face à une situation précaire, avec un taux de pauvreté accru.
Pour lutter contre la pauvreté, le gouvernement a mis en œuvre plusieurs réformes, notamment l'adoption du Programme multisectoriel d'Appui au système national des Filets Sociaux (PAFS). Ce programme, soutenu par des actions majeures sur la période 2021-2024, vise à améliorer les conditions de vie des populations à travers une croissance économique plus inclusive. Cela se traduit par une intensification des actions sociales en faveur des populations vulnérables, notamment les jeunes et les femmes.
Selon Dr Fadiga, le PAFS a eu un impact sur plusieurs milliers de ménages et s'est étendu aux 31 régions du pays, 108 communes et 3 671 villages. Depuis mars 2017, 140,179 milliards FCFA ont été dépensés pour des transferts monétaires, dont 125,604 milliards FCFA pour des allocations et 14,575 milliards FCFA pour des subventions. De plus, 15 168 séances de formation et de sensibilisation à la gestion du budget familial ont été organisées, ainsi que 22 132 séances d'initiation à des Activités Génératrices de Revenus (AGR) et des facilités d'accès au marché. Par ailleurs, 3 183 Associations de Valorisation de l’Entraide Communautaire (AVEC) ont été mises en place et accompagnées, mobilisant 2,673 milliards FCFA en épargne et octroyant 1,186 milliards FCFA de crédits. Les modules prioritaires du SIG-RSU ont été validés, et le manuel de procédure du mécanisme en réponse aux chocs a été élaboré et validé. De nombreux projets d'autonomisation des femmes ont également été lancés.
Dr Souleymane Fadiga a exprimé un niveau de satisfaction de 88 % concernant les efforts du ministère dans la lutte contre la pauvreté, tout en regrettant la dépendance excessive aux financements extérieurs pour la mise en œuvre des projets.
Wassimagnon
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J ai aimé le titre Mdr selon le gouvernement 37,5% …. Le même gouvernement qui dit que le business du sexe rapporte 240 milliards au PIB , Si la passe est à 10 milles y a eu pres de 24 millions de passe soit 65700 passe par jour pour tout le pays. L importation de drogue aussi rapportant gros aux Ivoiriens et les rendant si riches et heureux sauf que quelques régions du Nord qui souffrent encore sinon pour le reste c est l emergence Mdr
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