Côte d'Ivoire : Prétendue déclaration du garde des sceaux sur l'EPU, le ministère de la justice dément formellement les propos de Dr Paul Hervé Agoubli sur NCI
Sansan Kambilé
Le ministère de la Justice et des Droits de l'Homme a fermement démenti des déclarations attribuées au ministre de la Justice à propos de l'Examen Périodique Universel (EPU) de la Côte d'Ivoire, et a tenu à clarifier la position de l'État sur les recommandations formulées lors de cet examen.
Les propos incriminés ont été rapportés lors de l'émission télévisée NCI 360 diffusée le dimanche 5 janvier 2025, où Paul Hervé Agoubli, enseignant à l'université et Secrétaire général du Mouvement Objectif République, a affirmé que la Côte d'Ivoire avait été appelée à ouvrir un dialogue avec l'opposition, en particulier dans le cadre de la présidentielle de 2025.
Selon lui, une recommandation avait été formulée à l'égard de la Côte d'Ivoire, incitant à la création des conditions favorables à une élection présidentielle apaisée. M. Agoubli aurait ajouté que le ministre de la Justice avait répondu que cette question « n'était pas à l'ordre du jour ».
Dans un communiqué officiel, le ministère de la Justice et des Droits de l'Homme a rejeté cette attribution, précisant qu’il n’avait jamais été question de la réponse formulée par le ministre dans ces termes. Il a rappelé qu'à l'issue du dialogue interactif de l'Examen Périodique Universel, qui s'est tenu le 5 novembre 2024 à Genève, l'État de la Côte d'Ivoire avait décidé, conformément aux bonnes pratiques internationales, de reporter sa position sur les 273 recommandations qui lui avaient été adressées. Le ministre, à travers cette décision, a souligné que toute réponse serait rendue après une consultation approfondie avec les parties prenantes nationales.
Le communiqué précise également que cette consultation est toujours en cours et que l'État ivoirien n'a pas encore pris de décision finale concernant l’acceptation ou le rejet des recommandations, lesquelles, faut-il le rappeler, n'ont aucune valeur contraignante à ce stade.
Le ministère de la Justice et des Droits de l'Homme a conclu en appelant à la responsabilité et à la prudence, exhortant chacun à s'abstenir de faire des déclarations infondées et à respecter les procédures en place.
Ce démenti intervient dans un contexte où l'État ivoirien est engagé dans des discussions internes sur la mise en œuvre des recommandations de l’EPU, avec un objectif clair : garantir un processus inclusif et transparent en vue de la présidentielle prévue pour 2025.
Cette sortie du ministère vise à dissiper toute ambiguïté et à rappeler l'engagement de la Côte d'Ivoire en matière de droits humains et de dialogue national.
Wassimagnon
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