Côte d'Ivoire : Affaire Cissé Bacongo, accusation de paternité ou manœuvre politique ? Son conseil juridique réagit
Le ministre et gouverneur Cissé Bacongo fait l’objet d’une polémique qui agite les réseaux sociaux depuis plusieurs jours. Une femme, soutenue par son fils et des proches, prétend que le ministre serait le père biologique d’un homme aujourd’hui âgé de près de 50 ans.
Face à ces allégations, le conseil juridique de Cissé Bacongo a rompu le silence, dénonçant une campagne de diffamation et évoquant un potentiel complot politique.
Selon un communiqué publié ce lundi 30 décembre 2024, l’avocat du ministre a rejeté fermement ces accusations, les qualifiant d’infondées et visant clairement à porter atteinte à la réputation de son client. Pour le ministre, ces revendications tardives, émanant d’un contexte obscur, soulèvent des questions sur les véritables motivations derrière cette médiatisation soudaine.
Dans sa réponse, le conseil juridique rappelle que Cissé Bacongo, connu pour son franc-parler et son intégrité, a toujours entretenu des relations transparentes avec les personnes qu’il a côtoyées dans sa vie personnelle ou professionnelle. En particulier, il évoque ses années passées à Bahompa, dans le canton Zédi, où il partageait la vie d’une femme avec qui il est resté en bons termes et qui vit désormais en Europe.
L’avocat n’a pas manqué de souligner l’étrangeté de cette revendication, intervenant plusieurs décennies après les faits supposés. Il s’interroge sur la logique de ces démarches, en insistant sur l’âge avancé de l’individu concerné et sur son absence d’initiatives légales jusqu’à ce jour. Pour le conseil, il s’agit d’une tentative d’instrumentalisation à des fins politiques, visant à nuire à l’image publique de son client.
Cette affaire, qui a largement circulé sur les réseaux sociaux, s’inscrit dans une tendance croissante où des différends privés sont exposés sur la place publique au lieu d’être traités dans les cadres légaux appropriés. Le ministre a déjà entamé des démarches judiciaires pour défendre son honneur et mettre un terme à ce qu’il considère comme une campagne de diffamation savamment orchestrée.
En Côte d’Ivoire, les personnalités publiques sont de plus en plus souvent confrontées à des accusations médiatisées, dans un contexte où les réseaux sociaux offrent une tribune instantanée, mais parfois incontrôlable. Ce cas relance le débat sur l’utilisation de ces plateformes pour régler des litiges personnels, souvent au mépris des lois et des principes fondamentaux de justice.
Cissé Bacongo, par la voie de son conseil, a réitéré sa confiance dans les institutions judiciaires pour trancher cette affaire et dissuader toute tentative similaire à l’avenir. Pour lui, la vérité sera rétablie, et cette affaire devra servir d’exemple afin que la justice reprenne sa place légitime dans la résolution de différends, loin des tribunaux populaires virtuels.
Jean Chresus, Abidjan
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