Panneau Stop au milieu de panneaux publicitaires, sans marquage au sol samedi à Marcory (ph KOACI)

Les Stops sans marquage au sol se multiplient en Côte d'Ivoire. Si ce constat perd et pénalise les conducteurs, il pourrait bien satisfaire certains agents de l'Etat, principalement des forces de l'ordre.

En effet, sans repère visuel pour marquer l'arrêt, une fois le panneau de Stop vu, difficile de savoir où s'arrêter, une situation ambiguë qui ouvre sur toute sorte d'interprétation routière et, en conséquence, à des évocations d'infraction une fois arrêté par des policiers étrangement stationnés tout près et concentrés à cette aubaine, surtout en cette fin d'année.

Exemple parmi d'autres à Abidjan, dans la commune de Marcory. non-loin du carrefour dit du nom de la commune, ce panneau de Stop, déjà compliqué à apercevoir, car perdu au milieu d'une forêt de panneaux publicitaires, lesté de la bande blanche de rigueur au sol qui marque, comme selon le Code de la route, la zone où marquer l'arrêt avant de partir à droite ou à gauche.

Outre ceux qui ne verront pas le panneau, et on peut les comprendre, ou ceux qui ne marqueront volontairement pas l'arrêt, ceux qui chercheront à le faire et qui le feront là où ils penseront bon le faire, se trouveront bien embêtés et encore plus quand une fois le stop passé, se verront arrêter par des agents des forces de l'ordre, et financièrement sanctionnés.

Des policiers, certes forts sympathiques, comme à l'accoutumée en Côte d'Ivoire, mais qui vous expliqueront qu'ils ne sont pas responsables ou comptables des manquements de la gestion des marquages au sol et vous sommeront de payer une amende de 5 000 Fcfa.

Pour rappel, selon la loi, tout panneau Stop doit être bien visible et accompagné d'un marquage au sol.

Donatien Kautcha, Abidjan