

Côte d'Ivoire : Yopougon, un homme broyé entre deux camions dans des circonstances effroyables
Sur les lieux du drame ce vendredi à Yopougon Palais (Ph KOACI)
Ce vendredi 20 décembre 2024, au rond-point du palais de justice de Yopougon, la vie d’un homme a été tragiquement fauchée dans une scène d’une brutalité inouïe, comme sur place constaté par KOACI.
Alors qu’il effectuait des emplettes et s’apprêtait à regagner son domicile, un enchaînement de faits aussi incompréhensibles qu’irréversibles a conduit à une issue fatale.
Selon des témoins interrogés sur place, l’homme, âgé de plus d’une quarantaine d’années, venait de sortir d’un magasin situé sur la route menant au quartier Beago. Il avait choisi de passer entre deux camions stationnés devant l’établissement pour décharger des marchandises. Mais ce qui devait être un trajet ordinaire s’est transformé en cauchemar.
Alors que les deux poids lourds étaient à l’arrêt, le frein à main du camion blanc s’est inexplicablement relâché, propulsant le véhicule en arrière. L’homme, pris au piège dans cet étau mécanique, n’a eu aucune chance. Les témoins horrifiés ont décrit des cris de détresse déchirants, mais aucun n’a pu intervenir pour empêcher l’inévitable.
Quelques minutes ont suffi pour que le drame atteigne son paroxysme. Après avoir été dégagé avec difficulté de cette prison de métal, l’homme s’est effondré au sol, à bout de forces et de douleur. Ses gémissements désespérés se sont peu à peu éteints, laissant place au silence glaçant de la mort.
La police, arrivée sur les lieux peu après le drame, n’a pu que constater l’horreur de la scène. Les passants, encore sous le choc, tentaient de comprendre comment un incident aussi tragique avait pu se produire en plein cœur d’une zone aussi fréquentée.
Les autorités ont procédé aux formalités d’usage avant que les pompes funèbres ne transportent le corps sans vie de l’infortuné. Cet événement rappelle de manière brutale les dangers liés à la négligence ou à des défaillances mécaniques, qui, en l’espace de quelques secondes, peuvent transformer un simple instant de vie en un drame irréversible.
Jean Chresus, Abidjan


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