La lutte contre la criminalité et les trafics illicites s’est intensifiée dans la région de Bonoua avec une vaste opération menée par la Brigade anti-criminalité du commissariat de Bonoua-Samo, le mardi 17 décembre 2024. Sur instructions du commissaire de police, sanogo alassane, une patrouille d’envergure a été déployée dans les localités de samo, bonoua et yaou pour sécuriser les zones ciblées et éradiquer les fumoirs qui alimentent les réseaux de drogue.

Débutant à 10 heures, cette intervention stratégique a mobilisé des moyens importants et s’est achevée aux alentours de 15 heures. À samo, situé à 7 kilomètres de bonoua, quatre fumoirs ont été démantelés, dont deux récemment réoccupés par des usagers de drogue. Les forces de l’ordre y ont saisi des quantités importantes de stupéfiants, incluant 44 sachets de cannabis de haute qualité surnommé odicouche, 25 sachets de qualité inférieure, ainsi que des plaquettes de tramadol, des briquets et d’autres accessoires liés à la consommation de drogue.

Bonoua, connue pour être un point névralgique du trafic de stupéfiants dans la région, a également été le théâtre d’une action musclée. Les agents ont inspecté plusieurs fumoirs abandonnés pour s’assurer qu’aucune activité illicite n’y avait repris. À Yaou, village voisin situé à un kilomètre de Bonoua, deux autres sites non réoccupés ont été passés au peigne fin.

Au terme de cette opération, le bilan global fait état de 79 sachets de cannabis saisis, comprenant diverses qualités, ainsi que 24 comprimés de tramadol, des ciseaux, des briquets et d’autres objets utilisés par les consommateurs.

Par cette action décisive, la police locale réaffirme sa volonté de lutter contre les fléaux liés à la drogue et de sécuriser durablement les zones sous son contrôle. Le commissaire sanogo alassane a salué l’efficacité de ses équipes tout en appelant les populations à collaborer avec les forces de l’ordre pour signaler toute activité suspecte. Cette opération témoigne de l’engagement renouvelé des autorités à restaurer l’ordre et à protéger les communautés contre les méfaits du trafic de stupéfiants.

Jean Chresus, Abidjan