Les chefs de l'AES

L’espace de la Confédération des États du Sahel (AES) reste ouvert pour tous les ressortissants de la CEDEAO.

Selon le communiqué publié dimanche sous la signature des chefs d'Etat de l'AES ,les ressortissants de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) n'ont pas besoin de visa pour entrer, résider ou exercer des activités dans l'espace de la Confédération des États du Sahel (AES).

Ainsi, les ressortissants de la CEDEAO continueront de bénéficier du droit d’entrée, de circulation, de résidence, d’établissement et de sortie au sein des territoires des États membres de la Confédération, anciens membres de l'organisation régionale, et ce, dans le respect des lois nationales en vigueur.

Une décision des chefs d'Etat de l'AES, guidés par l'esprit de fraternité, de solidarité et d'amitié, et engagés à renforcer les liens séculaires entre les peuples d'Afrique, selon le communiqué.

Conformément aux lois nationales, les États membres de l'AES conservent toutefois le droit de refuser l'entrée sur leur territoire à tout ressortissant de la CEDEAO entrant dans la catégorie ''des immigrants inadmissibles'', précise le communiqué.

Il souligne qu'''en matière de transport, les véhicules particuliers et commerciaux immatriculés dans un Etat membre de la CEDEAO pourront circuler librement dans l'espace AES, sous réserve du respect des réglementations en vigueur.

Malgré leur retrait définitif de la CEDEAO, la confédération de l'AES qui regroupe le Burkina Faso, du Mali et du Niger réaffirme son engagement en faveur de l’intégration régionale et de la solidarité africaine,

Réunis dimanche à Abuja, les chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao) ont annoncé une période de grâce  de six mois pour les trois pays après la date de leur départ officiel de l'organisation fin janvier 2025, afin qu'ils puissent revenir sur leur décision.