Cameroun Politique
 
Cliquez pour agrandir l'image  
Cameroun : Blanchiment d'argent et financement du terrorisme, les accusations du gouvernement contre des ONG
 

Cameroun : Blanchiment d'argent et financement du terrorisme, les accusations du gouvernement contre des ONG

 
 
 
 468 Vues
 
  0 Commentaire(s)
 
 Il y a 10 heures
 
 
 
 
 
© Koaci.com - mercredi 11 décembre 2024 - 02:23

Le ministre Paul Atanga Nji (Ph)


Lors d'une conférence de presse ce mardi 10 décembre 2024, le ministre de l'Administration territoriale (Minat, équivalent du ministère de l’Intérieur) Paul Atanga Nji a apporté des éclaircissements sur les récentes mesures de suspension visant plusieurs organisations de défense des droits humains, notamment le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale (Redhac) et "Reach out Cameroun".


Dans sa déclaration, le Minat a tenu à dissiper tout malentendu concernant ces suspensions. Il a affirmé que ces décisions n'avaient nullement pour objectif de limiter les libertés publiques. Au contraire, elles répondent à des soupçons graves de blanchiment d'argent et de financement potentiel du terrorisme.


Paul Atanga Nji a souligné que les associations, organismes à but non lucratif et organisations non gouvernementales sont soumis à un cadre légal strict. Selon lui, les financements non déclarés et inappropriés justifient pleinement la suspension temporaire de ces organisations.


Face à la polémique suscitée par ces mesures, le patron de l’administration territoriale a organisé cette conférence de presse pour répondre aux interrogations de l'opinion publique. Les accusations portées par le ministère de l'Administration territoriale ont immédiatement été rejetées par les organisations concernées.


 

Alice Kom brise les scellés


La veille, Me Alice Kom, présidente du Redhac, a choisi de briser les scellés apposés sur les bureaux de son organisation à Bali, dans le 1er arrondissement de Douala. Lors d'une déclaration sans équivoque, l'avocate a affirmé agir « conformément aux dispositions de l'article 191 du code pénal relatif au bris de scellé ».


Me Kom a vivement critiqué ces mesures, déclarant : "C'est de la folie. Il faut que le président arrête son ministre s'il veut la paix. S'il souhaite une période électorale démocratique calme, il ne peut pas mettre le feu aux poudres, alors que la population peine déjà à survivre".


Les motifs officiels invoqués par l'administration territoriale incluent « des financements illicites et exorbitants », « des activités portant potentiellement atteinte à l'intégrité du système financier national » et « l'absence de justification de la destination des fonds reçus ».


Cette situation montre clairement que les tensions persistent entre le gouvernement camerounais et certaines organisations de la société civile, dont le rôle de surveillance et de défense des droits humains semble aujourd'hui remis en question.


 

-Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.

-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-oucameroun@koaci.com




 
 
  Par Koaci
 
 
 
 
RESTEZ CONNECTÉ
 
En téléchargeant l'application KOACI.
  
 
 

SONDAGE

Côte d'Ivoire : opération « épervier » plus de 10.000 véhicules mis en fourrière, la police en fait-elle trop ?
 
 
   + Voir les resultats
 
 
DERNIER SONDAGE
 
Côte d'Ivoire : L’affaire de prime réclamée par les syndicats cache des relents polit...
 
2135
Oui
48%  
 
2174
Non
49%  
 
121
Sans avis
3%  
 
 
 
 
 
 
 
  0 Commentaire(s)
Cameroun : Blanchiment d'argent et financement du terrorisme, les accusations du gouvernement contre des ONG
 
 
Veuillez vous connecter pour commenter ce contenu.
 
Votre avis nous intéresse.
 
 
 
Soyez le premier à commenter cet article
 
 
 
 
 
Divertissements
 
 
 
 
Réseaux sociaux
 
+164k
+110,7k
 
Pays
 
 
 
 
Télécharger l'application KOACI
 
   
NOUS CONTACTER
 
contact@koaci.com
koaci@yahoo.fr
+225 07 08 85 52 93
 
 
NEWSLETTER
 
Restez connecté via notre newsletter