Côte d'Ivoire : PDCI, tensions entre Thiam et Billon sur fond de rivalités et ambitions pour 2025, les clarifications de Soumaïla Bredoumy
Bredoumy face à la presse
Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) traverse une période de vives tensions alors que se dessine l’élection présidentielle de 2025. Si Tidjane Thiam, président du parti, se veut apaisant face aux critiques internes, la candidature déclarée de Jean-Louis Billon cristallise les divergences au sein de cette formation historique.
Soumaila Bredoumy Kouassi, porte-parole du PDCI, a tenté de clarifier la position de la direction lors d’une conférence de presse tenue à Abidjan le 3 décembre 2024. Selon lui, Tidjane Thiam ne considère pas Jean-Louis Billon comme un adversaire personnel, mais reste attaché au respect des règles internes du parti. Il s’est interrogé sur les intentions réelles de l’ancien ministre du Commerce : « M. Billon mène-t-il une campagne pour la convention ou pour la présidentielle ? » Une question qui reflète le flou entourant les ambitions de ce dernier et son positionnement vis-à-vis de la direction du parti.
En parallèle, le conseil de discipline du PDCI a convoqué Jean-Louis Billon, accusé de saper l’unité du parti et d’ignorer les décisions des instances dirigeantes. Une comparution initialement prévue pour le 4 décembre 2024 pourrait être reportée, l’intéressé invoquant un déplacement à l’étranger et proposant de nouvelles dates. Cette démarche judiciaire interne, perçue par certains comme une tentative de museler un opposant, divise la base militante.
Pourtant, Tidjane Thiam, à en croire son porte-parole, ne cherche pas à écraser la concurrence. « Le président Thiam n’est pas un belligérant. Il n’est pas contre la compétition », a insisté Soumaila Bredoumy Kouassi. Dans ce climat, le PDCI reste confiant en ses chances de victoire, avec pour objectif affiché de reprendre le pouvoir en 2025, sauf événement imprévisible.
Alors que l’annonce de Jean-Louis Billon, le 25 octobre dernier, de briguer la magistrature suprême bouscule les équilibres, l’avenir du PDCI semble suspendu à cette compétition interne. Les instances dirigeantes, comme la base, scrutent avec attention chaque geste et déclaration des protagonistes, dans une course qui promet d’être déterminante pour l’avenir du parti.
Jean Chresus, Abidjan
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Mdr vraiment a vous lire nous vivons dans 2 Cote d Ivoire , une ou tout est noir et sombre , une autre ou tout est parfait et un véritable el dorado. Une ou les opposants dans leur ensemble ne valent pas 10% dans les urnes et une ou dans leur ensemble peuvent surpasser le poids du parti au pouvoir, une ou Billon peut faire de l ombre à Tidjane Thiam au Pdci surtout au Pdci et où il ne peut même pas être considéré comme un adversaire à Thiam au Pdci…. Mdr
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