Côte d'Ivoire : Drame à Bloléquin, quatre morts dans des accidents impliquant taxis-motos et camions
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La quiétude des habitants de Bloléquin a été une fois de plus perturbée par une série d’accidents mortels impliquant des taxis-motos et des camions de transport de cacao.
Deux tragédies distinctes sont survenues dans les sous-préfectures de Doké et Tinhou et ont coûté la vie à quatre personnes.
Dans la première collision, survenue sur l’axe reliant Tuambly à Tinhou, un taxi-moto transportant trois passagers a violemment percuté un camion chargé de fèves de cacao. D’après les récits recueillis auprès des témoins, le camion roulait à vive allure lorsque l’accident s’est produit, laissant peu de chance aux occupants de l’engin à deux roues. Les trois passagers ont été tués sur le coup, tandis que le conducteur du camion, redoutant les représailles, a pris la fuite immédiatement après l’impact.
Non loin de là, dans le village de Bledy Dieya, une autre tragédie s’est jouée lorsque le conducteur d’un camion a causé la mort d’un motocycliste. Contrairement au premier incident, ce chauffeur imprudent n’a pas réussi à échapper à la justice. Il a été rapidement arrêté par les forces de l’ordre locales et transféré au parquet de Guiglo pour répondre de ses actes.
Ces événements viennent raviver le débat sur l’insécurité routière dans cette région de l’ouest ivoirien, où les taxis-motos, souvent mal équipés et surchargés, partagent des routes en mauvais état avec des camions fréquemment accusés de négligence. À Bloléquin, les habitants réclament désormais des mesures concrètes pour réguler ces pratiques dangereuses et protéger les usagers.
En attendant, les autorités locales, notamment la gendarmerie, poursuivent les investigations pour retrouver le chauffeur en fuite et établir les responsabilités dans ces drames successifs. Mais pour les familles des victimes, les pleurs et l’indignation laissent place à une question lancinante : combien de vies faudra-t-il encore perdre avant que des actions fortes ne soient entreprises ?
Jean Chresus, Abidjan
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