Côte d'Ivoire : Arrestations des enseignants au Lycée Excellence de Bassam qui provoquent des remous dans le système éducatif, explications
Les syndicalistes de la CES-CI (DR)
Depuis le lundi 25 novembre 2024, l’école ivoirienne connait des remous dans certaines localités suite à l’arrestation des enseignants du Lycée d’Excellence Alassane Ouattara de Grand Bassam dans le Sud-Comoé.
Selon nos informations, il s’agit des nommés Koussou Tepi Gervais, Kotchi Elrick Aimé et de Soumahoro Dan, interpellés suite à une plainte déposée par Madame la Proviseure dudit établissement.
A en croire une source syndicale membre de la Coordination des Enseignants Solidaires du 1er et 2è degré de Côte d’Ivoire (CES-CI) , leurs camarades ont été interpellés lundi dernier en vue d’une audition au commissariat de Grand Bassam, laquelle se serait transformée en arrestation et malgré toutes les démarches entreprises pour leur libération immédiate, ils y sont encore détenus.
En solidarité à leurs camarades arrêtés, la CES-CI demande la fermeture de tous les établissements primaires et secondaires public sur toute l’étendue du territoire national jusqu’au recouvrement de la liberté de ses premiers responsables syndicaux.
Du côté du Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation (MENA), l’on dénonce la manière de procéder des syndicats pour se faire entendre.
Selon une source proche du MENA, dans la matinée du lundi 25 novembre dernier, pendant que les cours se déroulaient normalement au Lycée d'Excellence de Grand Bassam, des enseignants syndicalistes ont tenté de forcer le portail d'entrée de l'école alors qu'aucune activité syndicale n'y était prévue.
Face à cette attitude de nature à troubler la quiétude des pensionnaires de cet établissement d'Excellence, le proviseur, dans le souci de garantir la sécurité des biens et des personnes a alerté les forces de police de Grand-Bassam. Refusant d’obtempérer, ils ont été conduits au poste de police par les forces de l’ordre.
Notons que, cette attitude des enseignants syndicaliste fait suite aux mutations intervenues ces derniers jours dans le système scolaire en pleine année scolaire dont relevions dans un précédent article.
Il faudrait que les différentes parties optent pour le dialogue afin de ramener le calme dans les écoles en ce début d’année scolaire 2024-2025.
Donatien Kautcha, Abidjan
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