lieu du drame (Ph KOACI)

La ville de Dabou a été le théâtre d’un drame effroyable hier jeudi 21 novembre, aux environs de 13 heures.

Un camion de vidange a semé le chaos en bordure de la voie principale. Cet accident tragique, survenu à proximité du centre de prière de l’abbé Barthélémy, a coûté la vie à un commerçant d’accessoires téléphoniques, broyé sous le poids du mastodonte.

Tout commence dans le quartier Merméville, où le camion, un Renault immatriculé 935 FN01, venait d’achever une opération de vidange. Le conducteur, visiblement en route pour la décharge, amorce sa manœuvre pour rejoindre le boulevard. Mais contre toute attente, le véhicule traverse brutalement la voie principale et se dirige droit vers une zone animée, où plusieurs commerçants tenaient leurs étals.

Soudain, c’est la panique. Les cris de détresse retentissent alors que les vendeurs s’éparpillent dans toutes les directions pour éviter le pire. Malgré des tentatives désespérées pour reprendre le contrôle, le chauffeur ne parvient pas à maîtriser son engin. Dans sa course folle, le camion pulvérise plusieurs étals avant de heurter de plein fouet un commerçant, incapable d’échapper à la trajectoire meurtrière.

L’impact est d’une violence inouïe. Le malheureux, projeté sous une bonbonne de liquide nauséabond, perd la vie sur le coup, dans des circonstances qui laissent les témoins paralysés d’effroi. Lorsqu’enfin le camion s’immobilise une cinquantaine de mètres plus loin, le spectacle est désolant : des tables renversées, des marchandises détruites et les populations sous le choc.

Peu après, les sapeurs-pompiers civils et la police se rendent sur les lieux pour effectuer les premières constatations. Si les causes précises de cet accident restent à déterminer, une enquête a été ouverte pour établir si une défaillance mécanique ou une erreur humaine est en cause.

Le corps de la victime, dont l’identité n’a pu être confirmée faute de papiers d’identité, a été pris en charge par les services funéraires. Quant au conducteur, il devra répondre de ses actes à l’issue des investigations en cours.

Ce drame, survenu à une période d’intense activité commerciale en fin d’année, rappelle à tous les usagers de la route la nécessité d’une vigilance accrue. Dans un contexte où l’insouciance peut rapidement virer au cauchemar, chaque précaution compte pour éviter des tragédies similaires.

Jean Chresus, Abidjan