Législatives

Le parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) est arrivé en tête des législatives du 17 novembre.

Le parti au pouvoir au Sénégal a remporté, dimanche, une large victoire aux législatives, a indiqué le porte-parole du gouvernement.

Si les organes électoraux ont jusqu’à mardi soir pour publier les résultats officiels provisoires au niveau des départements, plusieurs médias sénégalais ont annoncé, lundi 18 novembre, une très large majorité absolue.

Selon la radio RFM, le Pastef recueille jusqu'à 119 sièges sur 165 à l’Assemblée nationale et le site d’information Dakaractu lui attribue jusqu’à 131 députés, des estimations établies à partir de résultats provisoires.

 Avant la publication de ces nombres de sièges, le porte-parole du gouvernement avait déclaré : « Je rends hommage au peuple sénégalais pour la large victoire qu’il a donnée à Pastef », le parti du président et du premier ministre Ousmane Sonko, avait assuré Amadou Moustapha Ndieck Sarré, sur la chaîne de télévision sénégalaise TFM, en précisant être en possession de « 90 à 95 % des résultats ». 

Deux des principales têtes de liste de l’opposition, le maire de Dakar Barthélémy Dias et le deuxième de la présidentielle de 2024 Amadou Ba, ainsi que d’autres adversaires du Pastef ont félicité ce dernier.

Sur sa page X, l'ancien premier ministre Amadou Ba a félicité Pastef pour sa victoire.

"Je félicite chaleureusement PASTEF pour cette victoire qui reflète la volonté du peuple. Ce moment, au-delà des clivages, est une victoire pour notre démocratie et pour le Sénégal. Il nous rappelle que l’essence de la politique est de servir, d’écouter et de construire ensemble.", a-t-il écrit.

Toutefois, la coalition Takku Wallu Sénégal de l'ex-président Macky Sall dénonce des « fraudes massives » dans un communiqué.

Cette majorité obtenue à l'Assemblée nationale devrait permettre au Président Bassirou Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko d’appliquer leur agenda de rupture, de « panafricanisme de gauche », et de justice sociale avec lequel ils ont emporté la présidentielle huit mois plus tôt.

Au total, 7,3 millions d’électeurs étaient appelés à élire 165 députés qui siégeront pour cinq ans.