Cameroun : Meurtre d'une Française à Douala, la ville sous le choc, six suspects aux arrêts
Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, Gouverneur du Littoral lors d'une conférence de presse ce vendredi (Ph)
La nuit du 13 au 14 novembre 2024 a été marquée par un drame bouleversant dans le quartier de Bali, à Douala. Dame Renée Michèle, une ressortissante française, a perdu la vie suite à une agression particulièrement violente. La victime rentrait d'un dîner au restaurant du quartier Makéa, accompagnée d'un Camerounais de 71 ans, lorsqu'ils ont été attaqués par une bande de malfrats armés de couteaux.
Malgré son transfert rapide à l'Hôpital Laquintinie de Douala, la victime n'a pas survécu à ses blessures. Face à ce drame, les autorités ont rapidement réagi. Lors d'une conférence de presse tenue ce vendredi, le Gouverneur du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, a annoncé une avancée significative dans l'enquête : six suspects ont déjà été appréhendés et ont passé aux aveux complets. Un septième individu est toujours en fuite, activement recherché par les forces de l'ordre.
Bien que cet événement tragique ait profondément marqué la communauté, le Gouverneur du Littoral s'est voulu rassurant, soulignant qu'il s'agissait d'un cas isolé ne remettant pas en cause la sécurité générale de la ville. Les autorités locales et les forces de l'ordre restent mobilisées pour garantir la sécurité des résidents, qu'ils soient nationaux ou étrangers.
Le consul général de France à Douala, Jean-Charles Ledot, a immédiatement réagi en publiant un communiqué à l'attention de la communauté française. Il appelle ses ressortissants à une vigilance accrue et émet plusieurs recommandations de sécurité : éviter les déplacements nocturnes à pied, même dans les quartiers résidentiels, proscrire le port d'objets de valeur, et redoubler de prudence lors des déplacements en taxi après la tombée de la nuit.
Les mesures préventives détaillées incluent également de circuler en voiture vitres fermées et portières verrouillées, d'avoir sur soi uniquement de petites sommes d'argent en cas d'agression, et de ne jamais résister aux exigences des agresseurs. Le consul insiste particulièrement sur l'importance d'adopter un profil bas et d'éviter tout comportement pouvant attirer l'attention.
-Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-oucameroun@koaci.com
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