Tiémoko Koné à Bakou

Le 12 novembre 2024, à Bakou, le Vice-Président de la Côte d'Ivoire, Koné Tiémoko Meyliet, a représenté le Président Alassane Ouattara à l'occasion de l'ouverture du Sommet de la COP29. Dans son discours, il a souligné la gravité de la crise climatique et l'urgence d'une action collective pour éviter des conséquences catastrophiques.

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L'homme de confiance du Président Ouattara a rappelé les conclusions alarmantes du dernier rapport des Nations Unies sur le climat, qui met en lumière un réchauffement rapide de la planète, menaçant l'objectif des 1,5 °C fixé par l'Accord de Paris. Selon lui, cette situation représente un tournant décisif pour l'humanité, et il est impératif d'agir rapidement pour limiter les dégâts, qui touchent désormais tous les pays, y compris la Côte d'Ivoire.

Le numéro deux constitutionnel a expliqué que, face à ces défis, la Côte d'Ivoire, sous la direction de son Président, a déjà pris des mesures significatives pour lutter contre le changement climatique. Le pays a signé avec le FMI la Facilité pour la Résilience et la Durabilité, et travaille avec des partenaires internationaux comme la Banque Mondiale pour mettre en place des solutions de financement innovantes.

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De plus, la Côte d'Ivoire a renforcé sa gouvernance climatique avec la création d'une Commission nationale sur le changement climatique et d'un Bureau du marché du carbone. Le pays a également adopté une loi sur le climat et est prêt à rejoindre le marché international du carbone en s'engageant à réduire ses émissions grâce à la préservation de ses forêts.

Tiémoko Koné a insisté sur le fait que les conséquences économiques, sociales et sanitaires du changement climatique seraient dévastatrices, notamment en Afrique et notamment en Côte d'Ivoire, où les impacts pourraient réduire le PIB ivoirien de 13 % d'ici 2050 et plonger près de deux millions de personnes dans la pauvreté extrême.

Dans un appel à la solidarité internationale, l'ancien Gouverneur de la Bceao a insisté sur le respect des engagements pris lors des précédentes COP, notamment la mobilisation du Fonds pour les pertes et dommages, ainsi que le financement de l'adaptation au changement climatique, en particulier pour les pays en développement. Il a également souligné que les grandes économies doivent prendre des mesures plus ambitieuses pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et faciliter l'accès aux technologies climatiques.

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Enfin, le Vice-Président a rappelé que l'Afrique, tout en jouant un rôle clé dans la fourniture des matières premières nécessaires à la transition énergétique mondiale, doit bénéficier de ressources suffisantes pour financer sa propre transition énergétique sans aggraver son endettement. Il a conclu en appelant à un accord ambitieux sur le financement climatique et en soulignant l'importance de trouver des solutions durables pour protéger la planète et assurer un avenir meilleur aux générations futures.

En somme, même si dans le temps long l'histoire de la planete terre est faite de périodes de réchauffement et de refroidissement et si le slogan du moment sous entend des nouveaux leviers économico-politiques, la déclaration du Vice-Président ivoirien lors de cette COP29 a renforcé l'appel à une action urgente et coordonnée face à la crise climatique, tout en mettant en avant les efforts de la Côte d'Ivoire et en insistant sur la nécessité d'un soutien mondial renforcé pour les pays en développement.

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Wassimagnon