Cameroun : Affaire Martinez, le Tribunal militaire maintient sa ligne directrice
Le Tribunal militaire de Yaoundé a rejeté, l'ensemble des exceptions soulevées par la défense lors d'une brève audience le 11 novembre 2024, maintenant ainsi le cap dans cette affaire sensible impliquant plusieurs personnalités de premier plan.
Des demandes de la défense intégralement rejetées
La collégialité présidée par le colonel Missé Njonè a balayé systématiquement toutes les requêtes présentées par les avocats. Le tribunal a notamment jugé prématurée la demande de reconstitution des faits sollicitée par la défense de l'homme d'affaires Amougou Belinga. De même, la requête visant à écarter certaines pièces du dossier d'instruction a été rejetée.
L'ordonnance de 2013 écartée
Les juges ont également écarté la demande d'application de l'ordonnance de renvoi du 1er décembre 2013, qui aurait permis la libération de Jean Pierre Amougou Belinga et de Léopold Maxime Eko Eko, l'ancien directeur de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE). La requalification des faits pour certains accusés a également été jugée non fondée.
La DGRE maintenue comme civilement responsable
Point important de cette audience : le tribunal a réaffirmé que la DGRE devra assumer sa position de civilement responsable dans l'assassinat du journaliste, malgré les tentatives répétées du service de renseignement de se soustraire à cette responsabilité depuis le début du procès en mars.
La prochaine étape de ce procès très attendu est fixée au 2 décembre, date à laquelle les débats de fond devraient enfin débuter, selon les espoirs exprimés par les différentes parties.
-Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-ou cameroun@koaci.com
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