Côte d'Ivoire : Scandale à Bangolo, une vidéo de sextape enflamme la ville et atterrit en justice, le présumé auteur mis aux arrêts
Le présumé auteur (Ph KOACI)
Dans la ville de Bangolo, une affaire secoue et embarrasse les populations.
Elle agite les esprits et les discussions dans tous les cercles. Une vidéo intime, mettant en scène une ancienne relation amoureuse, est devenue virale, plongeant ses protagonistes dans une situation à la fois douloureuse et humiliante. Au cœur de cette affaire, un certain G.P., infirmier à l'hôpital général de Bangolo, accusé d’avoir diffusé cette vidéo compromettante, sous prétexte de rancœur amoureuse.
Les faits remontent à deux ans : G.P. fait la connaissance de G.M.R., une jeune femme de la région. Une histoire naît entre eux, mais elle se termine après quelques mois. La rupture laisse un goût amer chez G.P., qui, bien que désormais en couple avec une autre femme, n’aurait pas digéré la fin de cette idylle. Voir son ex-compagne aux bras de son nouvel amoureux aurait, selon des sources proches, ravivé en lui un sentiment de rancœur difficile à contenir.
D’après l’enquête, G.P. aurait alors pris une décision lourde de conséquences : publier sur les réseaux sociaux une vidéo intime de lui et de G.M.R., enregistrée lorsqu’ils étaient encore ensemble. Ce geste, motivé par un désir de vengeance, a eu un retentissement immédiat. En quelques heures, la vidéo se répand dans toute la ville, transformant la vie de G.M.R. en un cauchemar public.
Profondément affectée et sentant son honneur bafoué, G.M.R. décide de porter l’affaire devant la gendarmerie. Rapidement interpellé, G.P. est entendu dans les locaux des forces de l’ordre, où il avoue être à l’origine de la vidéo mais nie en bloc être responsable de sa diffusion en ligne. Cette déclaration ne convainc guère les enquêteurs, qui, après avoir pris contact avec le procureur près du tribunal de Man, décident de placer l'infirmier en garde à vue le temps d’éclaircir les circonstances de cette affaire.
Pour l’instant, G.P. reste en détention à la brigade de gendarmerie, tandis que la procédure suit son cours. Cette affaire de "sextape" suscite de vifs débats à Bangolo, rappelant à tous que les vengeances amoureuses, lorsqu’elles utilisent des moyens numériques, peuvent devenir des armes redoutables.
Jean Chresus, Abidjan
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