Côte d'Ivoire : Après son mariage, Nady Bamba révèle devant des militants PPA-CI de Yopougon que sa relation avec Gbagbo remonte à plus de deux décennies
Nady Bamba devant les militants PPA-CI de Yopougon (Ph KOACI)
À l’occasion des 23 ans de son mariage religieux, Nady Bamba, épouse de l’ancien président Laurent Gbagbo, a souhaité rendre hommage à celles qui l'ont soutenue durant les années de lutte et de turbulences.
Le 1er novembre 2024, à Yopougon, la nouvelle épouse légale de l'ex-chef d’État a choisi de partager cet anniversaire particulier avec les militantes du Parti des Peuples Africains-Côte d'Ivoire (PPA-CI), affirmant que cette rencontre était pour elle une manière de témoigner sa gratitude à celles qui ont été aux côtés de son époux et d'elle-même durant les épreuves.
Si leur mariage civil n’a été célébré qu’en août dernier, la relation entre Laurent Gbagbo et Nady Bamba remonte à plus de deux décennies.
Ce 1er novembre marquait un tournant important, non seulement comme date anniversaire de leur union religieuse, mais aussi comme moment de communion entre Nady Bamba et les soutiens du PPA-CI. En apportant un gâteau, elle a transformé cet événement en un geste de reconnaissance publique, laissant derrière elle la sphère privée pour honorer ce lien qui s'est renforcé dans les moments les plus difficiles.
Nady Bamba a souligné que, bien qu’elle et Laurent Gbagbo aient dû faire face à des épreuves personnelles et politiques, le soutien constant des membres du PPA-CI, en particulier des militantes, lui a permis de rester résolue. "Il y a 23 ans, j'unissais ma vie religieusement avec Laurent Gbagbo. Aujourd'hui, je suis ici pour dire merci, merci infiniment à chacune de vous," a-t-elle déclaré. Elle a ajouté que cet acte n’avait aucune visée politique, mais qu'il s'agissait uniquement d'une marque de reconnaissance sincère pour les efforts et la fidélité des sympathisants.
En évoquant la période de détention de Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale, Nady Bamba a exprimé combien leur soutien avait été précieux pour elle. "Je ne me suis jamais sentie seule, car vous étiez là à prier, marcher, jeûner, dénoncer cette injustice. Vous m’avez permis de ne jamais douter de lui, et de rester à ses côtés avec force," a-t-elle rappelé, soulignant que cette solidarité avait été pour elle une véritable source de courage.
Jean Chresus, Abidjan
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