Côte d'Ivoire : Tuerie macabre à Lakota, un homme machette mortellement un vieil homme et un enfant
Un drame inimaginable s’est produit à Djidji, village du département de Lakota, plongeant les habitants de cette paisible localité dans la stupeur.
Le lundi 28 octobre 2024, alors que la vie quotidienne se déroulait comme à l’accoutumée, un homme armé d’une machette a brutalement semé la terreur, tuant deux personnes. Cet acte de violence extrême, aux accents d’effroi, laisse la communauté endeuillée et en quête de réponses.
Le village de Djidji, l’une des trois sous-préfectures du Grand-Ziki, se situe à environ 35 kilomètres de Lakota. Ce territoire, jusqu’ici peu touché par de tels événements, reste choqué par cette journée marquée par le sang et la violence. Selon les témoignages recueillis sur place, l’agresseur, un homme au comportement inquiétant, aurait pris pour cible des villageois qui se trouvaient sur son passage, laissant derrière lui deux victimes : un vieil homme et un enfant, tous deux frappés de manière sauvage.
Des jeunes, réagissant promptement face à la menace, ont réussi à neutraliser l’assaillant avant de le remettre aux forces de l’ordre. La gendarmerie, immédiatement alertée, s’est rendue sur les lieux, où l’horreur des faits est apparue au grand jour. Les récits glaçants des témoins révèlent que l’agresseur aurait agi de manière délibérée, criant des paroles incompréhensibles, et frappant ses victimes à la tête. Ces éléments témoignent d’une violence rare qui trouble profondément l’esprit des habitants.
L’auteur des faits, dont l’identité n’a pas encore été rendue publique, serait un ressortissant ivoirien venu s’installer dans le village pour des travaux agricoles. Il résidait à Djidji depuis près de neuf mois, où il menait une vie discrète, fréquentant régulièrement la mosquée locale. Selon certaines sources, il aurait adopté des comportements laissant supposer une dérive radicale, un élément qui, bien qu’à vérifier, nourrit l’inquiétude des villageois. La gendarmerie, soucieuse de préserver l’ordre, a rapidement sécurisé sa famille et mené une perquisition à son domicile, sans divulguer pour l’instant les résultats de cette fouille.
À Djidji et dans toute la région, ce drame suscite de nombreuses interrogations. Les villageois, accablés par la brutalité de cette attaque, cherchent à comprendre les raisons de ce passage à l’acte. Dans les discussions, des questions fusent : comment un homme pouvait-il basculer dans une telle violence ? Cet acte effroyable est-il un incident isolé, ou pourrait-il témoigner d’une menace plus large ? À un an de l’élection présidentielle, certains craignent une recrudescence de l’insécurité et appellent les autorités à prendre des mesures.
Les inquiétudes des habitants de Djidji ne sont pas nouvelles. La grande fédération des mutuelles des villages du Grand-Ziki avait récemment alerté le président du conseil régional, le ministre Amédé Kouakou Koffi, sur l’insécurité croissante dans la zone. Lors d’une audience accordée il y a quelques mois, il avait été question de renforcer la présence des forces de sécurité à Djidji. Ce dernier avait promis d’appuyer la demande auprès de son collègue de la sécurité, invitant les représentants des mutuelles à constituer un dossier détaillant les cas d’insécurité vécus dans la région. Malheureusement, avant même que des mesures concrètes n’aient pu être prises, ce drame est venu rappeler brutalement la vulnérabilité de la population.
Aujourd’hui, les habitants de Djidji, consternés, se tournent vers la police pour obtenir des réponses et renforcer la sécurité dans leur localité.
Jean Chresus, Abidjan
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