le corps sans vie de la coiffeuse (Ph KOACI)

Dans la nuit du 21 au 22 octobre, le quartier Sopim de Duékoué a enregistré un acte violent qui a plongé les habitants dans la stupeur. Une jeune femme, Kouassi F., coiffeuse d’une trentaine d’années, a été mortellement blessée par arme à feu devant son domicile, laissant planer un mystère sur les circonstances précises de ce drame.

Tout a commencé après une journée épuisante passée à son salon de coiffure. Profitant de quelques instants de répit, la victime avait accepté de participer à une sortie nocturne. Elle rentre tard, peu avant 22 heures, en compagnie d’un jeune homme qui la raccompagne en moto jusqu’à chez elle. Alors qu’elle s’apprête à entrer, des coups de feu éclatent dans l’obscurité. Une décharge l’atteint au niveau du cou. Elle s'effondre, gravement blessée, ses cris résonnant dans le quartier.

Des voisins accourent, tentant en vain de la sauver. Le trajet vers un centre de santé devient inutile : la jeune femme succombe sur place, son corps criblé de balles ne laissant aucune chance. Alertées, les forces de l’ordre interviennent rapidement pour effectuer les premières constatations et sécuriser le périmètre.

L'enquête démarre aussitôt, et plusieurs personnes sont interpellées, dont un ex-compagnon de la victime. Ce dernier, avec qui elle avait un enfant, semble nourrir une rancune depuis leur séparation, mais aucune conclusion hâtive n'est tirée par les enquêteurs. Pour l’instant, toutes les pistes restent ouvertes : crime passionnel, règlement de comptes ou agression isolée.

Le quartier Sopim est en émoi face à ce drame qui suscite de nombreuses interrogations. En attendant que l’enquête livre ses premiers résultats, une ombre plane sur la véritable nature de cet acte brutal, qui prive une mère et coiffeuse de sa vie dans des conditions aussi tragiques.

Jean Chresus, Abidjan