Police, badauds et corbillard devant la boutique à Adiaké (Ph KOACI)

Dans la petite ville côtière d’Adiaké, un événement tragique a secoué les habitants ce samedi 19 octobre 2024.

Un commerçant d’origine mauritanienne a été retrouvé sans vie dans sa boutique. Un décès tragique qui a suscité l’émoi parmi la population et posant de nombreuses interrogations sur les circonstances de ce drame.

L’incident a été découvert tôt dans la matinée. Les habitants du quartier, inquiets de ne pas voir le commerçant ouvrir sa boutique comme à son habitude, ont décidé de vérifier ce qui se passait. En poussant la porte restée entrebâillée, ils ont fait une macabre découverte : le corps inerte de l’homme, allongé au sol. Son décès semblait remonter à plusieurs heures, mais aucune trace apparente de lutte ou de violence n'a été relevée sur place, ce qui laisse les habitants perplexes.

Rapidement alertées, les forces de l’ordre se sont rendues sur les lieux pour sécuriser la zone et entamer les premières investigations. Un médecin légiste a également été dépêché afin d’examiner le corps et tenter de déterminer les causes du décès. Selon des témoins, le défunt, bien connu et apprécié dans le quartier pour sa discrétion et son sens du commerce, n’avait montré aucun signe de malaise ou de souffrance dans les jours précédents. Les spéculations vont bon train parmi les riverains, certains évoquant un possible malaise cardiaque ou un autre problème de santé, tandis que d’autres n’excluent pas une piste criminelle.

La police a ouvert une enquête pour éclaircir cette affaire. Des proches du commerçant et des clients réguliers seront entendus afin de reconstituer ses dernières heures. Les autorités n’ont pour l’instant donné aucun détail supplémentaire, préférant attendre les résultats de l’autopsie pour statuer sur les causes exactes de la mort.

La nouvelle du décès a suscité une vive émotion, avec plusieurs témoignages de sympathie à l’égard de la victime.

Alors que l’enquête se poursuit, la population d’Adiaké espère obtenir rapidement des réponses pour faire toute la lumière sur cette disparition.

Jean Chresus, Abidjan