George Weah (ph)

L’ancien Président libérien, George Weah, a accusé le gouvernement du Président Joseph Boakai d'orchestrer un complot pour saper les institutions démocratiques en utilisant prétendument des fonds gouvernementaux pour influencer la destitution potentielle du président de l’Assemblée nationale, Fonati Koffa.

Dans une déclaration rendue publique le jeudi 17 octobre 2024, Weah, qui est le leader du parti de l’opposition, la Coalition pour le Changement Démocratique (CDC), a exhorté les membres à résister à la participation d’une manœuvre qu’il a qualifié de « complot insidieux ».

Cette accusation intervient dans un contexte de tension politique croissante au Liberia, où le CDC et le Parti de l'Unité (UP) au pouvoir sont en désaccord depuis les élections de 2023. Les critiques affirment que l’affaiblissement du pouvoir législatif menace les freins et contrepoids essentiels au bon fonctionnement de la démocratie.

Sous forme d’un soutien au président de l’Assemblée nationale, Weah a salué son camarade parti pour son dévouement et son intégrité, qualifiant toute tentative de le destituer illégalement de lâche. À ce sujet, Weah a déclaré que « le Président Koffa a servi avec dévouement et intégrité, et toute tentative de le destituer illégalement sous couvert d’opportunisme politique est une tactique désespérée et lâche qui doit être condamnée par tous ceux qui valorisent l’État de droit ».

Appel aux députés du CDC

À l’attention des députés du CDC, Weah a averti que l’implication dans des actes de complots trahiront la confiance de leurs électeurs et entraîneront de graves répercussions politiques.

Pour une prise de conscience, le leader du CDC a lancé un appel aux députés du CDC en ces termes « je vous mets en garde et vous exhorte à vous opposer fermement à ce complot insidieux. Ne vous laissez pas influencer par des gains pécuniaires et le chant des sirènes de ceux qui cherchent à déstabiliser notre processus de gouvernance pour leurs propres intérêts égoïstes. La participation à ce projet trahira non seulement la confiance de vos électeurs, mais entraînera également des conséquences politiques graves et importantes pour votre avenir au sein de notre parti et aux yeux du peuple libérien ».

A propos des manœuvres en cours qui viseraient à destituer l’honorable Koffa du perchoir, Weah a mis en garde que de telles actions ne seront pas tolérées, qualifiant la manipulation du pouvoir législatif à des fins partisanes d’affront direct à la démocratie et à la volonté du peuple.

Weah a conclu sa déclaration en appelant tous les Libériens à rester vigilants et unis dans la défense de l’intégrité des institutions nationales, soulignant l’importance de protéger la démocratie du pays contre toute ingérence indue.

À l’origine de cette affaire, il se révèle qu’un groupe de député a adopté une résolution visant à destituer le président de l’Assemblée nationale de ses fonctions. Dans la pétition, les législateurs accusent le président Koffa d'avoir agi en tant que conseiller juridique pour les principaux concessionnaires du Liberia, une mesure qui, selon eux, viole la constitution du pays.

Mensah,

Correspondant permanent de KOACI au Ghana, Togo et Nigeria

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