Côte d'Ivoire : Découverte macabre à l'université Félix Houphouët-Boigny, un corps retrouvé pendu entre le campus et le CHU de Cocody
Opération de déguerpissement au campus de Cocody (Ph KOACI)
Samedi 12 octobre 2024, une découverte macabre a bouleversé l’université Félix Houphouët-Boigny à Cocody. Le corps d’un homme, en état de décomposition avancée, a été retrouvé pendu à un arbre dans une zone broussailleuse située entre le campus universitaire et le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Cocody. Cette découverte, aussi choquante que mystérieuse, a suscité un émoi profond au sein de la communauté académique et au-delà.
L’identité de l’homme retrouvé reste pour l’instant inconnue. Les enquêteurs s’efforcent de déterminer s’il s’agit d’un étudiant ou d’une personne extérieure à l’établissement. Les premières observations n'ont pas permis d'établir avec certitude la date ou les circonstances précises du décès. La zone où le corps a été découvert étant peu fréquentée, il est difficile de savoir combien de temps la victime est restée suspendue sans être remarquée.
Cette affaire intervient dans un contexte déjà marqué par une vive émotion. La mort récente d’Agui Mars Aubin Deagoué, étudiant influent et membre éminent de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), hante encore les esprits. Son décès tragique avait soulevé de nombreuses interrogations sur la sécurité au sein de l’université et ravivé les débats autour des violences récurrentes dans le milieu étudiant. La succession de ces drames accentue le climat d’inquiétude qui règne actuellement sur le campus.
Les autorités universitaires, en collaboration avec la police, ont ouvert une enquête pour faire toute la lumière sur ce nouveau drame. Des prélèvements sont en cours pour identifier la victime et tenter d’établir les causes précises du décès. Les responsables de l’enquête n’écartent aucune piste : suicide, accident ou acte criminel. L'enjeu est également de comprendre si cet incident pourrait être lié, de près ou de loin, à des tensions internes ou à des situations de détresse vécues par certains étudiants.
Les funestes découvertes de ces dernières semaines jettent une ombre sur le quotidien universitaire et interrogent sur les failles du système de prévention et de sécurité au sein du campus. Si l’urgence est de comprendre ce qui a conduit à ces drames, il est clair que des réformes en profondeur seront nécessaires pour éviter que de tels événements ne se reproduisent à l’avenir.
Jean Chresus, Abidjan
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