Côte d'Ivoire : Les anciens fescistes condamnent le meurtre de l'étudiant Agui et regrettent que les appels de Kambou Sié n'aient été entendus
Ahipeaud Martial et Kambou Sié (DR)
Les anciens Fescistes réagissent enfin à l’assassinat de l’étudiant Agui Mars Aubin Déagoué, alias « Général Sorcier », âgé de 49 ans, en Master 2, option anglais.
L’Union Nationale des Anciens de la Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire (UNA-FESCI), condamne avec la dernière énergie ce crime crapuleux dans une note consultée ce vendredi 04 octobre 2024, par KOACI.
Son président Ahipeaud Martial, félicite la Police Nationale pour la promptitude avec laquelle elle a réagi face à cette situation.
« Notre devise a toujours été convaincre par la force de l’argument et non, par l’argument de la force. L’UNA-FESCI s’incline devant la dépouille du camarade Agui Mars Aubin Déagoué, ainsi que de toutes les victimes de violence ayant entraînés mort d’hommes », relève l’ancien Secrétaire Général de la FESCI.
Tout en espérant que toute la lumière sera faite rapidement sur la situation, l’UNAFESCI voudrait rappeler que le Secrétaire Général National Kambou Sié, régulièrement élu lors d’un congrès ordinaire inclusif et pacifique, en décembre 2023, a dénoncé à maintes reprises et par différentes voies, la situation d’ingérence et la volonté de contrôle par des mains obscures extérieures du mouvement qu’il dirige.
« Ces appels auraient permis d’éviter, s’ils avaient été écoutés, cet engrenage mortel irréversible. Aussi, l’UNAFESCI appelle au calme et à la retenue. Elle demande à tous d’éviter toutes actions pouvant perturber la procédure judiciaire en cours et empêcher la manifestation de la vérité. En intervenant en décembre dernier pour aider à l’organisation du congrès, notre objectif était clairement connu, celui d’éviter l’escalade de la violence », poursuit l’organisation qui réaffirme sa disponibilité à contribuer, en cas de nécessité, à tout processus de recherche de la Paix et de la stabilité en milieu scolaire et universitaire.
« Nous avons perdu un des nôtres, un étudiant, un militant de la Fesci. Nous avons d’autres dans les liens de la détention. Des étudiants déguerpis des cités de Cocody, èrrent dans les rues d’Abidjan, ne sachant pas où déposer leur baluchon. Certains n’ayant aucun parent à Abidjan. Notre douleur est grande. Mais notre souhait est de voir cette situation être résolue le plus rapidement possible par la justice afin que l’ordre rétabli, et justice faite, chacun reprenne sa place, en tirant les leçons de cette énième crise qui n’arrange personne », conclut, le Président de l’UNA-FESCI, Ahipeaud Martial Joseph.
Donatien Kautcha, Abidjan
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