Bruno Koné et les chefs d'Akouédo-Village (Ph KOACI)

Hier jeudi 26 septembre 2024 au Plateau, une rencontre s’est tenue entre le Ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, Bruno Nabagné Koné, et une délégation de la chefferie d’Akouédo-Village, dirigée par le chef du village, Dr Gbangbissé Agbodan Germain.

Cette réunion avait pour objectif principal d’échanger autour des réformes récentes du foncier urbain, notamment l’introduction de l’Attestation de Droit d’Usage Coutumier (ADU).

La chefferie d'Akouédo a profité de l'occasion pour exprimer sa profonde gratitude envers le ministre pour les nombreuses initiatives engagées dans la réforme du secteur foncier, en particulier la mise en place de l'ADU. Selon eux, cette nouvelle mesure permettra de sécuriser davantage les droits coutumiers des communautés locales.

Lors de cette rencontre, les autorités traditionnelles ont également émis le souhait que les représentants du ministère se déplacent à Akouédo-Village afin de mieux expliquer aux habitants les avantages liés à cette nouvelle réforme foncière. En réponse, Bruno Nabagné Koné a exprimé son soutien à cette demande et a immédiatement donné des instructions pour qu'une mission soit organisée.

Le ministre a pris soin de rassurer la délégation d'Akouédo en expliquant que la mise en place de l'ADU ne réduirait en aucun cas le rôle des autorités coutumières dans la gestion foncière. Leurs signatures, a-t-il souligné, resteront indispensables dans le processus, garantissant ainsi que les coutumes seront respectées.

À l’issue de la réunion, le Dr Gbangbissé Agbodan Germain s’est déclaré pleinement satisfait des échanges et a salué la volonté du ministre de préserver les intérêts des communautés locales tout en modernisant le cadre légal du foncier urbain. "Cette réforme nous apporte un grand soulagement," a-t-il affirmé, avant de conclure que les engagements du ministre répondaient largement aux attentes des populations d’Akouédo.

Cette rencontre a été une étape importante dans la collaboration entre les autorités coutumières et l’administration pour une meilleure gestion des terres urbaines, tout en respectant les traditions locales.

Jean Chresus, Abidjan