Côte d'Ivoire : Voici pourquoi la CPI va fermer ses bureaux à Abidjan en 2025 et mettre fin au programme du Fonds au profit des victimes
Le bureau de la CPI à Abidjan (Ph)
La Cour Pénale Internationale (CPI) a annoncé la fermeture de ses bureaux à Abidjan en Côte d’Ivoire. L’annonce a été faite le mercredi 18 septembre 2024, par le Porte-Parole du Gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly.
« Le Bureau de la CPI s’est installé ici avec l’accord du gouvernement ivoirien. S’il estime qu’il a fini sa mission et qu’il veut fermer son bureau, nous ne pouvons que nous en réjouir. Cela montre bien que nos juridictions nationales fonctionnent bien et ont pris la relève », a affirmé le Ministre de la Communication, au terme du traditionnel Conseil des Ministres.
Dans une note au paragraphe 790 de ses prévisions budgétaires 2025, la CPI explique les raisons de sa décision :
« Compte tenu de l'examen stratégique de certaines situations menées par le Greffe, de la fin du programme du Fonds au profit des victimes en faveur des victimes en Côte d'Ivoire et de la décision du Bureau du Procureur de mettre un terme à son enquête en Côte d'Ivoire au cours de l'année 2025, l'appui opérationnel limité requis ne justifie plus qu'une présence soit maintenue sur le terrain à Abidjan. Le Greffe compte donc supprimer sa présence physique à Abidjan au milieu de l'année 2025. Toute activité résiduelle en Côte d'Ivoire en 2025 sera appuyée depuis le siège et grâce à la présence réduite au Mali », peut-on lire.
Pour rappel, suite à la crise post-électorale de 2010-2011 qui aurait fait plus de 3000 morts selon l’ONU, la CPI a adressé des mandats d’arrêts contre plusieurs acteurs dont l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo et son bras droit, Charles Blé Goudé.
Ces derniers ont été acquittés en janvier 2019 après 10 ans de détention à la Haye au Pays Bas . Ils ont regagné la Côte d’Ivoire où ils vaquent à leurs activités politiques.
Donatien Kautcha, Abidjan
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-Le procureur de la CPI Karim A. Khan n'a pas dérogé à la logique de ses prédécesseurs, Ocampo et Bensouda tous corromps et sous influence. Quand on coupe les têtes pour jouer au ballon en Côte d'Ivoire dans une nième crise électorale, sans que les criminels qui se sont filmés ne soient inquiétés, on ne peut affirmer qu'il existe une justice digne de ce nom dans ce pays. -Quelle hypocrisie de la part des animateurs de ces institutions dites internationales !!
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