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La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a fermement condamné la double attaque terroriste qui a frappé Bamako mardi,

Dans un communiqué publié mercredi, la CEDEAO a exprimé sa ferme condamnation de l'attaque qui a eu lieu mardi à Bamako, capitale du Mali qui a annoncé cette année quitter l'organisation.

Dans leur assaut, des jihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) ont pris pour cible très tôt  un aéroport militaire et un camp de gendarmerie dans une attaque sans précédent depuis plusieurs années.

La Cedeao "tient à réaffirmer sa condamnation de toute attaque terroriste qui menace la paix et la sécurité des populations de la région ouest-africaine", dit-elle dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux.

Elle "souhaite réitérer son ferme engagement en faveur de toute initiative" favorable à la paix

Peu après les faits, le chef d’état-major des armées, le général Oumar Diarra, a expliqué qu'il s'agit d'une « tentative d’infiltration un peu complexes » et que l’attaque avait été déjouée par les forces de sécurité. 

Après avoir revendiqué cette attaque sans précédent, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) a assuré avoir infligé « d’énormes pertes humaines et matérielles et la destruction de plusieurs avions militaires, reconnaissant la mort de tous ses éléments impliqués dans l'assaut.

Le Mali est en proie depuis 2012 à la propagation jihadiste et à une profonde crise multidimensionnelle, politique, économique.

Les autorités militaires qui ont pris le pouvoir en 2020 ont rompu l'alliance avec la France et les pays européens pour se tourner politiquement et militairement vers la Russie afin de venir à bout du terrorisme.