Le compte à rebours est lancé pour la 16ème Conférence des Parties de la Convention des Nations Unies (COP16), prévue à Riyad du 2 au 13 décembre 2024.

 En amont de cet événement international, le vice-ministre saoudien de l'environnement, Osama Ibrahim Faqeeha, a lancé un appel depuis Abidjan. 

Au cours d'une rencontre avec la presse au Sofitel Hôtel Ivoire hier mercredi 4 septembre 2024, il a mis l'accent sur l'urgence de l'action collective. S'exprimant en marge de la Conférence Ministérielle Africaine sur l'Environnement (AMCEN) à Abidjan, il a souligné l'importance d'une mobilisation mondiale pour contrer la dégradation des terres et renforcer la résilience à la sécheresse.

Selon Osama Ibrahim Faqeeha, la COP16 sera un appel à l'action pour les gouvernements, les entreprises, les communautés locales et les acteurs privés du monde entier. Le ministre a évoqué une réalité préoccupante : près de 40 % des terres de la planète sont actuellement dégradées, avec des conséquences graves sur le climat, la biodiversité, et les moyens de subsistance de la moitié de la population mondiale. La restauration de 1,5 milliard d'hectares d'ici 2030 est, selon lui, indispensable pour atteindre un monde neutre en matière de dégradation des sols.

L'Arabie Saoudite, pays hôte de la COP16, espère que cet événement encouragera une prise de conscience globale et un engagement renouvelé pour résoudre les problèmes de dégradation des terres et de perte de biodiversité. Le ministre Faqeeha a insisté sur l'importance de la participation de toutes les parties prenantes, des gouvernements aux entreprises du secteur privé, en passant par les jeunes et les communautés indigènes, pour une approche inclusive de la gestion environnementale.

La COP16, qui se tiendra sur deux semaines, comportera non seulement des discussions de haut niveau, mais aussi des événements parallèles tels qu'un caucus sur le genre et un forum d'entreprises pour la terre. Cette conférence est perçue comme une occasion unique d'intensifier les efforts mondiaux pour la restauration des terres et la résilience face aux défis climatiques.

Jean Chresus, Abidjan