Krégbé, une sous-préfecture de la ville de Daoukro a enregistré un drame.

Les faits se sont déroulés dans la matinée du 28 août 2024 où le corps sans vie du maréchal des logis Soro Nongban Franck, matricule 88.007, a été découvert dans une mare de sang, une balle logée dans la tempe droite, à l'intérieur d'une maison. La gendarmerie de Daoukro a rapporté les faits en indiquant qu'au vu des éléments retrouvés sur place, l'hypothèse d'un suicide semble la plus probable.

L’homme, en service au sein de la Brigade de Sécurité Routière (BSR) de Bouaké, a été retrouvé par ses collègues qui partageaient avec lui la maison de repos prêtée par leur "tuteur" du jour, un opérateur économique de 45 ans. Selon les premiers témoignages, ces derniers, n’étant pas présents lors de la détonation, ont été alertés par le bruit d’un coup de feu provenant du salon aux alentours de 21h30.

Après avoir découvert la scène tragique, les deux gendarmes ont immédiatement averti leur hiérarchie du décès de leur collègue, causé par une arme à feu. Les autorités locales, notamment les membres de la brigade de Daoukro et du BSR de Bouaké, se sont rapidement rendues sur place pour procéder aux premières constatations, accompagnées du médecin chef du centre de santé urbain de Krégbé.

Deux armes ont été saisies sur les lieux : un fusil d’assaut AK 47 de dotation portant le numéro KO. 55.5100, et un pistolet automatique de marque Beretta avec le numéro AETE 876, qui appartenait au défunt. Le corps a été transporté à la morgue de Daoukro par les services de pompes funèbres, tandis que les autorités administratives et judiciaires de la région de l’Iffou ont été informées.

Une enquête a été immédiatement ouverte pour éclaircir les circonstances entourant cette tragédie, qui, pour l’instant, est classée comme un suicide par arme à feu.

Jean Chresus, Abidjan