Cameroun : JO Paris 2024 : Bilan désastreux pour le Cameroun, la gestion de Mouellé Kombi en question
Mouellé Kombi, ministre des Sports (Ph)
Le Cameroun termine les Jeux Olympiques de Paris 2024 sans médaille, un résultat qui met en lumière les défaillances du ministère des Sports dirigé par Narcisse Mouellé Kombi. Les six athlètes camerounais engagés ont tous été éliminés prématurément, y compris le sprinteur Emmanuel Eseme et la judokate Richelle Anita Soppi Mbella.
Ce fiasco olympique soulève des questions sur la gestion de Mouellé Kombi, critiqué pour sa focalisation excessive sur le football au détriment des autres disciplines. Sa relation conflictuelle avec la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) et les rumeurs d'enrichissement personnel ont également nui au développement global du sport camerounais.
L'exemple de la Fédération Camerounaise de Volley-ball (FECAVOLLEY), où une crise de leadership persiste malgré une décision de justice, illustre les dysfonctionnements actuels. Ces résultats décevants aux JO 2024 appellent à une réforme en profondeur de la gouvernance sportive au Cameroun.
Crise a la FECAVOLLEY
La Fédération Camerounaise de Volley-ball (FECAVOLLEY) est plongée dans une crise de leadership depuis plusieurs années. Le cœur du problème réside dans un conflit entre deux hommes qui revendiquent la présidence : Julien Serge Abouem : Reconnu comme président légitime par une décision de justice.
Bello Bourdanne : Continue de se présenter comme président malgré la décision de justice, apparemment avec le soutien du ministre Mouellé Kombi.
Cette situation a créé une paralysie institutionnelle, empêchant le développement normal du volley-ball au Cameroun. Les athlètes et les clubs sont les principales victimes de ce conflit, qui nuit à la préparation et à la participation aux compétitions internationales.
Crise à la FECAFOOT
La relation entre le ministère des Sports et la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) s'est considérablement détériorée depuis 2021. Les principaux points de friction sont : l’ingérence ministérielle : Mouellé Kombi est accusé de vouloir contrôler la FECAFOOT, remettant en question son autonomie. Avec pour corollaire des nominations contestées : Des disputes sur la nomination des entraîneurs et du personnel technique des équipes nationales.
Ce qui entraine des désaccords récurrents sur la gestion des équipes nationales et l'organisation des compétitions.
Entrainant des tensions autour de la répartition des revenus générés par le football, qui est le sport le plus populaire et lucratif du pays.
Cette crise pourrait avoir des répercussions négatives sur les performances de l'équipe nationale.
Ces deux crises illustrent les problèmes de gouvernance dans le sport camerounais sous la direction de Mouellé Kombi. Elles mettent en évidence un manque de respect pour les procédures légales et une tendance à l'ingérence politique dans le fonctionnement des fédérations sportives. Ces conflits détournent l'attention et les ressources du développement des athlètes et de la préparation aux compétitions internationales, ce qui peut expliquer en partie les résultats décevants aux Jeux Olympiques de Paris 2024.
Armand Ougock, correspondant permanent de Koaci au Cameroun.
-Joindre la rédaction camerounaise de Koaci au 237 691154277-oucameroun@koaci.com
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