Côte d'Ivoire : Baisse drastique du niveau scolaire, mise à la disposition des parents d'élèves un système d'enseignement compétitif et adapté aux exigences mondiales
La baisse du niveau scolaire constatée en Côte d’Ivoire interpelle de nombreux experts du milieu de l’éducation. C’est le cas pour le professeur Amian Adjé, fondateur de l’Ecole Normale Vision Abidjan (ENVA). Cet expert de l’éducation pour la prochaine rentrée scolaire, propose aux parents d’élèves et aux élèves, un système d’enseignement qui se veut inclusif et adapté aux exigences de la mondialisation.
Récemment au sein de l’établissement sis à Songon carrefour Hévéa, une journée portes ouvertes a été ouverte pour présenter ladite école qui offre un parcours éducatif « complet », de la maternelle au secondaire, avec un internat pour filles et garçons, au grand public.
Pour le Pr Adjé Amian, cette école est bien plus qu’un simple lieu d’apprentissage. « Elle est un havre de développement personnel, d’excellence académique et de croissance culturelle et sociale. Nous croyons fermement que chaque enfant a le potentiel pour devenir un citoyen du monde compétent, éthique et épanoui », a-t-il expliqué.
Pour relever le niveau de l’enseignement, le fondateur de ENVA mise sur le concours des parents, du corps enseignant qui doivent accepter le changement. Et ensuite il compte sur l’administration de l’établissement qui doit jouer son rôle de gestionnaire des sciences de l’éducation. « Il s’agit d’analyser, concevoir, gérer, contrôler et perfectionner son corps enseignant et intégrer les parents d’élèves », a-t-il ajouté.
L’ENVA comprend 18 salles de classes pour 20 élèves par classe, une infirmerie, un internat filles et garçons, une cafétéria, une bibliothèque, et des infrastructures sportives. Le Pr Adjé Amian a exprimé son engagement à continuer d’innover et d’améliorer pour offrir aux apprenants, une meilleure éducation.
L’objectif visé par le fondateur de l’ENVA, est de préparer les enfants pour la mondialisation, de sorte à régler la situation que vivent les élèves ivoiriens, une fois à l’étranger qui sont contraints de reprendre leur année. « Je ferai venir des collègues des grandes écoles et des projets pour venir donner les cours ». Ensuite, introduire l’anglais depuis la maternelle ; ouvrir une unité d’agro pastorale et bien d’autres.
Recteur de l’Institut Universitaire d’Abidjan (IUA) Pr Ano Paul, a insisté sur la bonne formation. Or, la bonne formation, selon lui, commence dès le primaire, le secondaire et après l’université. « Très souvent le niveau n’est pas très bon et il est difficile de rattraper les choses lorsque les gens arrivent à l’université. Il faut des structures comme celles-ci, pour corriger ces lacunes-là, en ayant un effectif réduit des élèves et avoir de bons enseignants pour bien encadrer les étudiants », a-t-il soutenu.
Pour lui, il faut qu’on aide les parents, parce que le système est énormément gangrené. « Il faut faire de cette école, une école bilingue, afin que les élèves aient une chance inouïe. Il faut oser, il faut multiplier les langues ici. Je demande aux parents d’investir dans les enfants », a conseillé Pr Ano Paul.
Wassimagnon
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