Côte d'Ivoire : Situation désastreuse de la presse, des professionnels du secteur en quête de solutions pour sortir les médias ivoiriens du sinistre
La vie des entreprises de presse et le métier de journalisme en Cote d’Ivoire sont à un tournant décisif. Alertés par les conclusions d’une étude commanditée par le ministère de la Communication et financée par l’Union Européenne, l'ex-Directeur général de Fraternité matin, Honorat Dé Yédagne et Zio Moussa, Président de l'OLPED organisent un grand moment de réflexion sur l’avenir de la presse ivoirienne.
Il s'agit du Forum Assinie-Mafia qui a l’ambition d’être le « Davos ivoirien ». L'événement a été présenté à la presse au cours d'une cérémonie qui s'est déroulée à la Maison de la presse d'Abidjan, le mercredi 17 juillet 2024.
Capital Média édite le périodique Bâtisseurs de Cités. L’un et l’autre sont la propriété de l’ex-Directeur général de Fraternité Matin, Honorat Dé Yédagne. C'est cette structure qui pilotera l'organisation de ce forum en vue de permettre aux professionnels des médias et aux entreprises de presse de s’approprier les recommandations de l’étude voulue par le ministère de la Communication et financée par l’Union Européenne.
Les initiateurs veulent faire de ce forum, (le Forum Assinie-Mafia) dont Capital Média est l’organisateur exclusif, un presque centre d’incubation des meilleures idées et des actions fortes à entreprendre sans délai, pour la renaissance de la presse ivoirienne. Il va réunir dans un lieu emblématique, en l’occurrence Assinie-Mafia, une centaine de personnalités du secteur de la presse, de l’entrepreneuriat privé ou public et du monde de la politique pour dire chacun son mot qui guérira la presse, sur un thème articulé autour de l’essentiel.
« Réinventer l’entreprise de presse pour un succès éditorial et commercial durable » est le thème générique de cette rencontre qui sera aiguillé sur quatre sous-thèmes. Il s‘agit d'« une gouvernance éditoriale vertueuse », de « la rupture avec le modèle économique politique », de « l’adaptation des supports traditionnels aux nouveaux modes de consommation des usagers des médias », de « l’émergence de champions nationaux de l’entrepreneuriat de presse ».
Ce grand moment de réflexion mais aussi et surtout de décisions majeures convoque plusieurs formats d’échanges. Il y aura donc, des Panels, une grande table ronde, des conférences dont une inaugurale, de grandes conférences et une conférence-débat.
« Avec un objectif qui ne manque d’ambition : faire le tour de la question, le Forum Assinie-Mafia met un soin particulier dans la sélection des acteurs de cette rencontre. Ils sont de quatre catégories, les acteurs des médias, les acteurs de la société civile, les acteurs de l’économie ou opérateurs économiques ou capitaines d’industrie, les acteurs politiques », a précisé Zio Moussa, Président du comité scientifique du forum qui avait à ses côtés, Théodore Sinzé, Président du comité d'organisation et Katumbi.
Ce forum, comme indiqué par le conférencier aura lieu du jeudi 19 au samedi 21 septembre 2024 à Assinie Mafia. Sont attendus plus de 100 participants qui seront triés sur le volet et la rencontre sera placée sous le parrainage du ministre du Budget et des Finances, comme annoncé par le Président du comité d'organisation.
En attendant le lancement de cet événement, le Président du Comité scientifique reste convaincu que «la bataille pour la renaissance de la presse ivoirienne n’est pas une bataille perdue d’avance ».
« Les difficultés de la presse du pays, même si elles durent déjà depuis plusieurs décennies et ont atteint leur point culminant aujourd’hui, nous obligent à un questionnement douloureux, certes, mais nécessaire. La presse nationale peut et doit renaître. Que faire ? Comment faire pour que cette renaissance soit effective ? Le Forum Assinie-Mafia participe de la réponse à cette interrogation », a conclu Zio Moussa.
Lors des échanges, le conférencier a révélé que toutes les entreprises de presse en Côte d'Ivoire sont en faillites même la RTI qui enregistre des pertes budgétaires de 4,6 milliards de FCFA, ainsi que Fraternité matin qui traine un déficit budgétaire entre 10 et 11 milliards de FCFA.
« Aucun journal n'a été créé sur la base d'une étude de marché, même Fraternité matin. La presse ivoirienne est dans le 7ème sous-sol de l'enfer », a-t-il déploré.
Notons que ce forum qui n'est pas « des états généraux bis », selon les organisateurs va nécessiter des dizaines de millions de CFA pour sa réalisation.
Wassimagnon
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la presse papier est invendue par la volonté même des patrons de presse et de leur journaliste.pour se faire de l'argent ils ont transformé leurs journaux en des journaux de "buzz". Tous les journaux sont devenus politiques .des journalistes qui répondent à la place des politiques , des journalistes qui sont responsables dans les partis politiques. des journaux d'opposition qui ne donnent jamais d'interview à des politiques du pouvoir. tout comme ceux du pouvoir qui n'ouvrent pas leur colonne à ceux de l’opposition. il faut que les journaux aient du respect pour les politiques . ils ne doivent pas se substituer aux hommes politiques. Pourquoi voulez vous qu'un opposant puisse acheter un journal du pouvoir ou il ne sent pas concerné? Pourquoi acheter un journal si c'est pour insulter les partisans de telle ou telle personne? Aux journaux de voir leur contenu.
juste comprendre pourquoi mes commentaires ne sont pas publiés
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