Les suspects (DR) 

Malgré les interpellations, des individus continuent de s’illustrer dans l’arnaque par chantage à la vidéo sur Internet, également connue sous le nom de « sextorsion ».

C’est le cas des dénommés AMC et SSA qui en faisaient de cela une activité lucrative. La Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) a reçu une information anonyme indiquant que des individus se livraient à des activités cybercriminelles. 

Une enquête a été aussitôt ouverte avec le soutien du Laboratoire de criminalistique numérique (LCN). Les investigations ont conduit à l'interpellation de deux suspects, AMC et SSA.

Lors de leur interrogatoire, ils auraient admis pratiquer des activités cybercriminelles, notamment le chantage à la vidéo.

« Ils utilisent de faux comptes, se faisant passer pour une femme africaine séduisante afin de gagner la confiance de ses victimes. Une fois leur confiance acquise, il propose des moments intimes via des appels vidéo, durant lesquels il enregistre secrètement leur nudité. Il utilise ensuite ces enregistrements pour faire du chantage », auraient-ils expliqués dans les locaux de la PLCC.

AMC et SSA ont été conduits au parquet pour publication et menaces de publication d'images à caractère sexuel sur Internet, comme prévu par les articles 62 et 66 de la loi n° 2013-451 du 19 juin 2013 relative à la lutte contre la cybercriminalité.

 Quant à GJB leur complice, les recherches sont en cours pour le retrouver, et son interpellation fera l'objet d'une communication ultérieure, assure la PLCC.

Donatien Kautcha, Abidjan